Fin de meeting sur fond d’ambiance survoltée aux airs et paroles de « La Marseillaise » et de « L’Internationale ». Tandis que le candidat Fabien Roussel partage une mousse avec une poignée de militants, certains se lâchent et commentent. Comme Djamel, fonctionnaire à la mairie de Saint-Amand-les-Eaux. Il parle non du candidat mais du conseiller municipal. « Fabien est présent dans la commune. Il est tout simplement là, on peut le croiser dans la ville. » Sur un ton exalté, sorti de l’enthousiasme du meeting, il promet : « Maintenant, je vais aller convaincre dans les quartiers, je vais aller convaincre au club de foot ! » Pour que, dans l’isoloir le 10 avril, ils ne se trompent pas de bulletin. Près du bar, Terry parle d’un élu accessible, authentique candidat à l’élection présidentielle. « C’est un gars du coin. Il est comme nous » dit ce peintre en bâtiment de Marly. Il confie se rendre pour la première fois à un meeting politique. Mais il en parle comme d’un devoir de mémoire. « Mon grand-père nous a bercés avec ses histoires de lutte », se souvient-il. Une voix rigolarde s’élève. C’est celle d’un Amandinois dont l’esprit s’est imprégné des phrases clés du candidat communiste : « La retraite à 65... J’aimerais bien voir Macron soulever des parpaings juste pendant un mois ! »

© Marc Dubois
Échos d’après meeting
« Je vais aller convaincre dans les quartiers et au club de foot »
Publié le 18 mars 2022 à 10:51
NL