« Merci, mais non merci. » C’est ce qu’a répondu, via France Télévisions, l’écrivaine franco-marocaine à la suggestion de Valérie Pécresse qui, si elle était élue à la tête de l’État, imaginait bien, et sans lui demander son avis, Leïla Slimani en ministre de la Francophonie. Il est vrai que cette dernière avait accepté, en 2017, de devenir représentante personnelle du président Macron pour la francophonie. Cela ne l’avait pas empêchée de critiquer ce même président pour sa position sur les sans-papiers. En signifiant sa fin de non-recevoir à Valérie Pécresse, elle n’a pas manqué de souligner son inélégance. Devant les caméras du JT de France 2, Valérie Pécresse avait, sans plus de succès, cité les noms du général Pierre de Villiers pour le ministère de la Défense, et de Teddy Riner, pour le portefeuille de la Jeunesse.

© Thibaut Chapotot/Ministère de la Culture et de la Communication
Leïla Slimani
Merci, mais non !
Publié le 24 mars 2022 à 20:26