Les 400 professionnels (collectivités, opérateurs,entreprises du bâtiment, de l’énergie ou de la finance...) réunis lors de cette journée de réflexion et d’étude en ont bien conscience comme de l’importance du marché, aussi, qui s’ouvre à eux.Quelques chiffres, livrés par l’Anah, sont évocateurs.Pour le seul premier semestre 2019, le programme de rénovation énergétique « Habiter mieux » a progressé de plus de 120 % par rapport à l’année dernière.
Pour chaque logement rénové, le gain énergétique moyen est estimé à 40 %. Une économie substantielle pour bien des ménages fragilisés par tant de difficultés. L’objectif 2019 est fixé sur un cap de 75000 logements à rénover, en guidant les ménages, en accompagnant les propriétaires dans leurs démarches. Amélioration du cadre de vie et de la qualité de vie, qualité environnementale et écologie, impact sur le pouvoir d’achat sont des facteurs primordiaux.
En face de ses situations, la jeunesse peine toujours à accéder à un logement décent. Les bailleurs sociaux ont une offre souvent insuffisante et les délais s’allongent pour obtenir un premier logement, le tremplin essentiel pour l’autonomie. Chacun sait que trouver un logement adapté pour les jeunes, salariés, étudiants ou demandeurs d’emploi, est la première épreuve de confrontation avec la réalité de la société.
Beaucoup, faute d’informations [1], vivent dans des conditions indignes. Des propriétaires peu regardants donnent à louer des logements de mauvaise qualité, jouant sur les situations d’urgence et la précarité de leurs locataires. Il faut de l’énergie aussi pour combattre ce fléau. Et là pas d’économie possible.
