Les retraités toujours décidés à se faire entendre

par Christophe FORESTIER
Publié le 8 octobre 2021 à 12:41

Pour la défense et la revalorisation de leur retraite, tel pourrait être le mot d’ordre du rassemblement des retraités ce 1er octobre à Béthune, comme partout en France. Réunion publique qui répondait à l’appel d’une intersyndicale de neuf organisations, CGT en tête. Place Clemenceau, Henri Tobo, syndicaliste de la CGT Retraités, a abordé de nombreux sujets d’actualité parmi lesquels la défense du service public, mettant à l’honneur les personnels hospitaliers et critiquant la suppression de lits dans l’hôpital public, ou encore le pouvoir d’achat des retraités, pour lequel l’intersyndicale réclame 100 euros de hausse immédiate des pensions.

Le pouvoir d’achat au centre des revendications

Au menu également : le prix de l’énergie, au cœur de l’actualité. Il est urgent pour Henri Tobo de dire « stop à la concurrence qui devait faire baisser les coûts de l’énergie ». Il a poursuivi son plaidoyer en affirmant que l’ouverture à la concurrence permettait au contraire une hausse des prix à travers la fin des tarifs réglementés. Considérant l’énergie comme « un produit de première nécessité », Henri Tobo estime en outre qu’il faudrait appliquer une TVA à 5,5 %, et « arrêter de taxer les taxes ». Il n’a pas non plus manqué d’épingler le président de la Région Xavier Bertrand pour l’ouverture à la concurrence de la ligne SNCF Arras-Saint-Pol après des travaux d’entretien financés par l’argent public… Ce rassemblement a aussi permis de faire signer une pétition pour le maintien du pouvoir d’achat des retraités avec la revalorisation de 100 euros des pensions, présentée sous forme de carte postale. Ce sont donc quelque 500 de ces cartes qui ont été remises à la préfecture par une délégation de retraités au cours d’un entretien dans l’après-midi.