Mais on garde le pompon pour l’Unsa éducation Hauts-de-France, fédération majoritaire de l’académie de Lille (c’est eux qui le disent), qui s’est fendu d’un communiqué le 5, jour de grève. Si vite écrit que les fins de phrase ont disparu.
L’Unsa demande que « des garanties concrètes que nos collègues quelle que soit leur filière » (sic) et rappelle à la fin « qu’elle ne s’oppose pas par principe à la réforme ». Pendant ce temps, « leurs collègues » manifestent. À une ou deux bassesses près, il est encore étonnant que les médias nationaux ne promettent pas le lynchage aux grévistes. D’autant plus après l’abandon de l’idée d’une « clause du grand-père », laissant à la génération suivante la joie d’essuyer les plâtres de cette réforme, proposé par un courageux syndicaliste peu combatif. Chez les cheminots, pas de doute, les vrais syndicats sont encore plus motivés qu’en 1995. Et c’est rien de l’écrire.