En 2003, dans un livre précisément intitulé Est-il permis de critiquer Israël ? (Robert Laffont), le directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris), Pascal Boniface, soulevait la question. « Soutenir un État n’est pas forcément lui donner raison en toutes circonstances, on peut même penser que la critique fait partie du devoir de loyauté. » Il expliquait qu’il n’y a pas de sujet qui engendre plus de passions que le conflit israélo-palestinien. Et de constater que « si l’opposition israélienne et les partisans de la paix ne ménagent pas leurs critiques à l’égard de leurs gouvernants, malheur à ceux qui se risquent, en-dehors d’Israël, à exprimer de pareilles opinions ».
Les critiques de Jérôme Guedj et Christian Piquet
Sur quoi repose la proposition de résolution présenté par les 35 députés ? En condamnant « l’institutionnalisation par Israël d’un régime d’apartheid à l’encontre du peuple palestinien », le texte