Les élus de gauche, à Loos, s’opposent tous au projet de destruction de la tour et au projet de rénovation urbaine tel qu’il se pré-sente. Les communistes estiment que ce projet a été mené sans « véritables concertations avec les habitants du quartier, mais beaucoup de com autour d’un semblant de participation démocratique ».
Le socialiste François Verdonck note que lemeilleur moyen d’éviter les relogements « est de limiter les démolitions. Pour lui, la démolition de la tour Kennedy n’est pas inévitable ». Par exemple, s’agissant de la pénétrante qui doit relier le quartier à la Lino,pour le désenclaver, il suffirait de la raccorder à la Lino par le Sud. La tour ne serait ainsi plus sur le chemin du tracé.
Le militant communiste Yvon Quintin explique que si les communistes de Loos sont « d’accord pour le passage de la Lino qui rejoindrai le CHRU », ils ont « refusé ce tracé de dernière minute imaginé par la droite municipale et approuvé par les élus LREM au travers de leur silence complice ».
Pour lui aussi, d’autres solutions existent. « Tout d’abord, dit-il, il suffirait de déplacer d’une trentaine de mètres ce tracé de la pénétrante pour qu’aucune tour ne soit démolie. Aussi, nous persistons, signons et soutenons sans réserve le comité de défense de la tour Kennedy pour faire retoquer ce projet complètement insensé qui apportera de nouvelles nuisances pour ceux qui ne sont pas concernés par le relogement et qui seront à proximité de son passage ».
Selon un responsable de la MEL, qui s’exprimait lors d’un comité de quartier, « c’est sur ce trajet loossois que se concentrera le plus gros trafic de toute l’agglomération lilloise ».
