Janvier : On commence et on termine par du foot. En janvier s’est tenue la traditionnelle Coupe d’Afrique des Nations. L’objectif étant de mettre en exergue les talents d’un continent qui n’est parfois pas reconnu à ce qu’il représente. Tous les deux ans l’histoire se répète, choisir sa sélection ou rester en club pour jouer le championnat. Le RC Lens a bien illustré ce dilemme. Seko Fofana et Cheick Doucouré sont restés à la Gaillette alors que Massadio Haidara et Ignatius Ganago ont décidé de prendre l’avion pour le Cameroun. Les spécialistes le disent, pour une meilleure publicité du football africain il faudrait penser à organiser cette compétition l’été. Affaire à suivre…
Février : Dans un contexte de pandémie mondiale, les Jeux Olympiques d’hiver ont réussi à se dérouler en Chine. Des conditions difficiles pour exprimer les capacités des athlètes, mais la magie des Jeux opère toujours. La belle histoire lorsque Alexandre Vanhoutte, Lionel Lefebvre et Jérôme Laporal, trois nordistes, ont pu participer à l’épreuve de bobsleigh. Un rêve qui se réalise.
Mars : C’était l’évènement pour les fans de la petite balle jaune. Le circuit Challenger a fait passage rue du Mal Assis pour l’Open de Lille. Du beau monde était là, et c’est le Français Quentin Halys qui a raflé la mise en battant Ricardas Berankis. Tous deux sont des habitués des grands tournois mondiaux.
Avril : L’Enfer du Nord a enfin repris ses droits en avril. Pour sa 119e édition, Paris-Roubaix n’a jamais aussi bien porté son nom. Dans des conditions chaudes et parfois arides, 170 coureurs ont livré une bataille étendue sur plus de 257 kilomètres. Une foule gigantesque s’est portée sur la trentaine de secteurs pavés du parcours. Un goût d’avant, après les deux années caractérisées par la Covid.
Mai : La traditionnelle route du Louvre a fait écho encore une fois cette année. 12 000 participants se sont donné rendez-vous au troisième week-end de mai pour découvrir l’esprit rural de la région. Entre les trails, les courses et les randonnées, 24 villes ont fait passage pour une arrivée en apothéose au musée du Louvre-Lens.
Juin : Le sport a rimé avec politique. L’année 2022 en France s’est rythmée aux élections présidentielles d’avril et aux élections législatives de juin. Certains sportifs se sont engagés, l’idée étant de ne pas dire pour qui voter mais plutôt d’inciter au déplacement dans les bureaux de vote.
Juillet : Elle n’était pas revenue depuis 2018, cette année « la Grande Boucle » a fait escale dans le nord pour un triptyque qui a mis les nerfs des favoris à vif. Il ne fallait surtout pas se rater dans les reliefs et les pavés nordistes. Pas un hectomètre du trottoir était vide, la foule a répondu présente en masse. De quoi paradoxalement satisfaire à demi-mesure les organisateurs. Le Tour de France 2023 boudera les Hauts-de-France. Mais on espère ne pas attendre une nouvelle fois quatre ans pour que cette terre de vélo soit mise en valeur.
Août : Nous n’avions pas encore eu notre dose suffisante de sport. Après les JO d’hiver, différentes fédérations se sont rassemblées pour organiser un Championnat d’Europe multisports. Une sorte de « JO d’été ». Forcément cela a entraîné de magnifiques victoires qui ont rayonné sur la scène médiatique, mais aussi de la désolation comme la 4e place du Boulonnais Jimmy Gressier sur le 10 000 m en athlétisme.
Septembre : La bonne initiative. Comme chaque année, au mois de septembre, les clubs sportifs de la région ont ouvert leurs portes gratuitement aux personnes souhaitant pratiquer une initiation sportive. Une opportunité d’augmenter le nombre de licenciés, et de surtout promouvoir une activité bonne pour la santé des individus. Succès garanti.
Octobre : Tout le monde en rose. Durant le mois d’octobre, les habitants de la région ont chaussé leurs baskets pour courir dans de nombreuses courses caritatives. Ces manifestations ont pour but de sensibiliser au dépistage du cancer du sein et récolter des fonds pour la recherche. C’est à l’occasion que Liberté Hebdo s’était rendu à Landas, petit village de 2500 habitants. Le défi sportif a permis de rassembler cette année : 10 000 euros. De quoi satisfaire Marie-Anne Ridon, membre de La Landasienne, qui avait expliqué les attraits du mouvement dans les colonnes d’une édition précédente de notre journal.
Novembre : Répétition générale. À un an de la Coupe du monde de rugby se déroulant en France, le Decathlon Arena - Stade Pierre Mauroy a accueilli un test match entre les Barbarians français et les Fidji. Il a fallu tester les infrastructures de l’enceinte nordiste qui fera l’hôte d’une rencontre de poule de l’équipe de France, le 14 septembre prochain face à l’Uruguay. Après les quatre-vingts minutes de jeu, les spectateurs se sont dits ravis du spectacle sur le terrain et de l’organisation.
Décembre : Martine Aubry avait prévenu, Lille n’organisera pas de fan zone en cas de long parcours des Bleus. Pourtant, forcé de constater que cette Coupe du monde de football au Qatar a été un véritable succès sportif. L’équipe de France s’est arrêtée à une marche du bonheur ultime en s’inclinant face aux Argentins en finale. Ce qui n’a pas empêché les Lillois de se rassembler à Grand Place et de partager des moments de liesse uniques. C’était vraiment presque parfait.
La quinzaine qui s’écoule est rude pour les sportifs, il a fallu résister pour ne pas reprendre une deuxième assiette de dinde et il faudra lutter pour ne pas tomber dans les excès de la St Sylvestre. Le jeu en vaut la chandelle, car 2023 sera intense. La Coupe du monde de rugby, le tour de France ou encore Roland Garros joueront les têtes d’affiche. Mais Liberté Hebdo n’oubliera pas de garder sa ligne éditoriale et de mettre en avant les différents engagements associatifs comme des étudiants qui s’engagent dans la nouvelle édition du 4L Trophy. Sans oublier, les trails de début d’année qui mettent en avant le patrimoine territorial de notre belle région. Alors, on se dit à 2023 ?