Le retour du Paris-Roubaix le dimanche 3 octobre dernier a tenu toutes ses promesses d’« enfer du Nord » : de la pluie, de la boue, des pavés et du suspense. À Mons-en-Pévèle, la victoire semblait promise à l’Italien Gianni Moscon. Hélas, une crevaison et une chute plus tard, il est rattrapé et battu dans le secteur de l’Arbre par ses poursuivants, le Belge Florian Vermeersch, le Néerlandais Mathieu van der Poel, le petit-fils de Raymond Poulidor, et son compatriote Sonny Colbrelli qui s’impose dans le sprint final sur la piste du vélodrome de Roubaix.
Paris-Roubaix au féminin
La veille, une grande première a eu lieu, le premier Paris-Roubaix féminin, dans des conditions à peine moins éprouvantes que celles de l’édition masculine. 129 coureuses se sont lancées à l’assaut des pavés du Nord et c’est la Britannique Lizzie Deignan qui a franchi la ligne d’arrivée en tête, à Roubaix. Si les femmes ont enfin obtenu le droit de courir cette classique, il n’en demeure pas moins que l’égalité reste un combat : les primes des filles sont 20 fois moins importantes que celles des garçons.
