« Le bacôve, c’est un peu notre gondole locale. Ce n’est pas pour rien que le marais a été baptisé La petite Venise du Nord », lance Samuel, guide, avant d’évoquer le rôle de ces moines évangélisateurs dans la mise en valeur des marécages d’antan. « Dès le VIIe siècle, ils ont tenté avec une volonté de fer de domestiquer ces terres hostiles », souligne-t-on à la Maison du marais. Inaugurée en 2014, elle est désormais gérée par la Communauté d’agglomération du pays de Saint-Omer via une société publique locale.
Un véritable labyrinthe
Au cours de cette promenade d’une heure, on n’appréhende bien sûr qu’une infime et sauvage partie de cet espace de 3 700 hectares ; « ce qui correspond à la superficie de la ville de Lille », poursuit