Rien n’y aura fait. Le lanceur de poids Oumar Dembelé (20 ans) a été expulsé vers le Mali. Arrivé en France alors qu’il était encore mineur et installé à Nancy, il était un exemple d’intégration. Mais dès qu’il a eu 18 ans, les autorités se sont montrées impitoyables. Tandis que la France accueille les réfugiés ukrainiens, elle n’hésite pas à rejeter d’autres personnes vers des pays en guerre.

En admirant les installateurs du cirque Gruss, qui a posé ses valises à Lille pour quelques semaines, on ne peut s’empêcher de penser aux montagnes. Aux cimes enneigées qui ne le seront bientôt plus en raison du changement climatique, dont le Giec nous promet une accélération sans précédent. Et aux montagnes russes aussi, celles qui illustrent notre état d’esprit chaque jour à l’annonce des nouvelles du monde.

En Irlande, il y a un demi-siècle. Cette jeune femme tire contre l’armée britannique avec l’arme de son fiancé, blessé lors de l’affrontement. L’homme a survécu. Cette photo est devenue un symbole de la journée des droits des femmes en Irlande. Elle y est ainsi légendée : « N’ayez pas peur de vous attacher à une femme forte. Peut-être qu’un jour elle sera votre seule armée. »

Dans le métro lillois, la plus grande opulence côtoie la plus triste misère alors que la fondation Abbé-Pierre vient de souligner l’aggravation du mal-logement en France sous le quinquennat Macron et qu’Oxfam France dénonce l’enrichissement sans précédent des plus riches pendant la pandémie. Ceux qui luttent contre la misère et les inégalités n’ont malheureusement pas le luxe de prendre une pause.

« Il aura suffi de 20 millions d’euros pour envoyer à la benne les beaux discours sur la transition écologique » se désolent les membres de l’association La Madeleine nouvelle au matin du 14 février alors que le double alignement d’arbres cinquantenaires de l’espace vert dit du Tir à l’arc venaient d’être abattus pour laisser place à un projet immobilier de construction d’immeubles, de bureaux et de parkings privés.

C’est sans état d’âme que nous empruntons cette photo postée sur la page Facebook d’un camarade. Ce dernier souligne qu’il est des moments où l’on ne regrette pas d’avoir toujours sur soi sa carte d’adhésion au Parti communiste français. Voilà en tout cas de quoi réchauffer le vote de l’électorat de gauche.