« Promenons-nous dans les bois / Pendant que le loup n’y est pas / Si le loup y était / Il nous mangerait ! » Pensez-vous que dans les bois, les champignons aussi se demandent, comme tous les Français qui se mobilisent en ce moment contre les réformes du gouvernement, à quelle sauce ils vont bien pouvoir être mangés pendant les fêtes de fin d’année… ?

Alors que le peuple français descend en masse dans la rue pour exprimer son mécontentement, voilà qu’un arc-en-ciel jaillit à l’horizon d’un ciel encore enseveli dans les brumes matinales. Faudrait-il donc y voir une percée d’espoir dans un avenir assombri par un gouvernement jusque là insensible et inflexible aux souffrances de ceux d’en-bas ?

L’arracher des bras des Verts ne fut pas une mince affaire pour Alexis d’ITH Couverture. Depuis le transfert du siège des communistes lillois, Angela se sentait un peu abandonnée. Cette semaine, finie la confusion avec les Verts lillois, ceux qui de toute façon partent seuls aux élections municipales. Le rouge et le vert, ce n’est pas toujours un bio-mélange.

S’il y a bien une chose que le célèbre rappeur de Marly-Gomont dans l’Aisne, Kamini, ne sait pas faire, c’est bien cela. Il s’amuse pourtant ici à imiter une des statues bordant la Piscine de Roubaix, occupant un espace laissé vacant entre deux sculptures. Les poings serrés aux côtés de son double inanimé, il transforme l’abattement en détermination.

Quelle surprise pour notre confrère Marc Dubois. Toujours à la recherche d’une bonne photo, il se baladait l’autre dimanche dans le bois de la Noyelle, à Sainghin-en-Mélantois. Et le voilà qui tombe nez à nez avec un trompettiste, Bernard Delbarre, qu’il avait rencontré au même endroit 16 ans plus tôt et dont il avait écrit le portrait pour Liberté Hebdo. Dans son coffret, le musicien avait gardé la page du journal de 2003.

Le spectacle suffira-t-il à nous faire oublier la réalité ? Les naseaux fumants devant le beffroi de l’Hôtel de Ville de Calais, le dragon se dresse fièrement face à la foule. En levant les yeux au ciel pour admirer la bête, on ne regarde pas devant soi... Et si cela ne fonctionne pas, on prendra de nouveaux arrêtés pour bouter un peu plus encore la misère hors de notre vue.