Arrêt sur image

On sait que les adversaires des éoliennes reprochent à ces dernières de dénaturer le paysage. Dans un article intitulé « La laideur se vend bien », qu’il avait publié à la fin des années soixante-dix, Hubert Beuve-Méry s’indignait de la même façon contre la multiplication des poteaux électriques dans nos campagnes. Il arrive pourtant, comme ici sur le canal de Roubaix, que la nature reprenne ses droits sur ces drôles de Shadoks.

Les étudiants de l’Université de Lille sont désemparés. Depuis que leur vice-présidente Sandrine Rousseau s’est mise en tête de se présenter à l’élection présidentielle (mais les militants de son parti EELV en ont décidé autrement), elle semble devenue invisible à la fac. Par cet affichage, ils la rappellent à ses obligations et aux réalités du terrain.

Nous remercions ce lecteur sudiste de nous avoir fait parvenir un cliché de sa modeste habitation qu’il a habillée de la meilleure des façons, en saluant la convivialité et… son journal Liberté Hebdo, dont vous reconnaîtrez peut-être l’une des précédentes illustrations. N’hésitez pas, vous non plus, à nous envoyer vos plus belles créations ! Qui sait, peut-être qu’un jour nous les republierons… avec modération, bien sûr.

Nous qui pensions simplement acheter quelques livres une après-midi tranquille et ensoleillée dans le centre-ville de Lille... C’était sans compter sur l’ancien président de la République en promo pour son nouveau livre, Promenades, dédié à sa « passion pour l’art » qu’il nous avait cachée jusque là par « pudeur ». Mais qu’on se rassure, il n’a pas changé d’un poil. Il nous a même décroché son plus beau sourire pour l’occasion.

Le candidat de l’Union populaire à la présidentielle aime à parler union et à regretter les difficultés à y parvenir. Ses colleurs d’affiche, sans doute en manque de place, ont une solution : la couverture absorption.

Vous êtes-vous déjà demandé comment nos journaux étaient imprimés ? Voici un petit aperçu après notre visite à l’imprimerie de l’Avesnois, à Avesnes-sur-Helpe. C’est dans cet entrepôt rempli de bobines de papiers et de cuves d’encre que sont fabriquées les pages que vous tenez entre les mains. Sans oublier l’écologie puisque l’imprimerie a supprimé les films plastique pour nos journaux depuis l’année dernière et utilise la chaleur produite par ses machines pour chauffer ses locaux en hiver.

Le compositeur, communiste, résistant et homme politique grec Míkis Theodorákis, dont on a appris le décès le 2 septembre à l’âge de 96 ans, avait, un jour de juin 1980, partagé une journée à la rédaction de Liberté. Venu à Lille pour la création du ballet Antigone à l’opéra, il y avait donné une interview suivie d’un pot et d’un déjeuner mémorables pour la rédaction de Liberté, comme en atteste la photo ci-dessus retrouvée au fond de nos cartons.

L’anonyme qui a ainsi transformé ce panneau de signalisation était sans doute un brin nostalgique de vacances… arrosées. Ou peut-être en recherche d’un carburant révolutionnaire. En cette période de pré-rentrée, on peut tout imaginer, même l’inimaginable. Reste que l’auteur de ces lignes est bien en peine pour parvenir à placer la mention « avec modération ».

Un lecteur nous envoie cette photo réalisée dans le Périgord où il était de passage cet été. Certains patrons de bistrots ou de restaurants digèrent plutôt mal l’obligation du pass sanitaire et savent le faire savoir avec humour. Celui-ci tente de se prémunir de la mauvaise humeur de ses clients et les invite à prendre place tout en appelant le locataire de l’Élysée. Santé et bon appétit !

C’est trop gentil pour les étudiants et les apprentis. Qu’ils ne s’inquiètent pas, il y aura toujours une banque pour leur prêter de l’argent à condition qu’ils soient en mesure de rembourser. On ne prête qu’aux riches, chacun le sait. Sinon, les étudiants mal logés et dans l’incapacité de manger à leur faim ne seraient pas dans la galère. Et ceux qui doivent aller étudier loin de chez eux par la grâce de Parcoursup seraient moins stressés.

Frédérique Haffaf, qui a commencé sa carrière de journaliste chez Liberté, vient de prendre sa retraite. L’équipe lui avait concocté un journal spécial pour l’occasion. Malgré sa carrière qui s’est poursuivie à la mairie de Calais, à celle de Seclin puis auprès du sénateur Éric Bocquet, son attachement au journal est resté profond. Elle fera toujours partie de la grande famille de Liberté, d’autant plus que son frère y travaillait aussi, tout comme son père, membre de la toute première équipe, en 1944...

En présence de Christian Champiré et Dominique Watrin de la commission « Norbert Gilmez », la CGT a réuni, ce mercredi à Grenay, les proches des mineurs abusivement licenciés lors de la grève de l’automne 1948, réprimée dans le sang par la SFIO. « 239 dossiers de demande d’indemnisation pour le préjudice subi ont été traités victorieusement par notre organisation », s’est félicité Raymond Frackowiak du syndicat CGT mineurs.