L'actu sous forme de brèves

Virginie Quenez et les candidats du collectif citoyen « Respirer Calais 2020 » ont fait un certain nombre de propositions dans leur programme pour venir en aide concrètement aux réfugiés et migrants cherchant depuis 20 ans à traverser le détroit pour rejoindre le pseudo Eldorado britannique. Le Rassemblement national en a profité pour faire circuler les pires rumeurs pour détourner les Calaisiens des vrais problèmes. Une preuve supplémentaire que la misère des uns fait le fonds de commerce de la haine. Une raison de plus pour assurer à la liste de la gauche unie le plus de voix possibles au premier tour pour que Calais retrouve son humanité.

« Ils utilisent le 49.3 ? Utilisons le 15.3 ! Le 15 mars, pour le 1er tour des élections municipales, mettons un carton rouge aux listes du gouvernement. » Loïc Pen, médecin urgentiste, syndicaliste et candidat PCF à Nogent-sur-Oise.

« Osons pour Hénin-Beaumont » vous invite à un grand meeting de fin de campagne le vendredi 6 mars à 19 h au Colisée, 135, rue Pasteur, à Hénin-Beaumont. Parmi les intervenants,François Ruffin, député insoumis de la Somme, Jean-Francois Caron, maire écolo de Loos-en-Gohelle. À la fin du meeting,Pascal Béclin et Rivelaine assureront un concert gratuit.

« Osons pour Hénin-Beaumont » vous invite à un grand meeting de fin de campagne le vendredi 6 mars à 19 h au Colisée, 135, rue Pasteur, à Hénin-Beaumont. Parmi les intervenants,François Ruffin, député insoumis de la Somme, Jean-Francois Caron, maire écolo de Loos-en-Gohelle. À la fin du meeting,Pascal Béclin et Rivelaine assureront un concert gratuit.

La campagne est lancée. Toutes les candidatures sont déposées. En France, nous avons 902 465 candidats répartis dans 20 765 listes pour les communes de plus de 1 000 habitants. Un peu moins qu’en 2014 (près de 25 000 candidats de plus pour 21 186 listes). Des listes ont fusionné, des querelles sont résolues, surtout à gauche, pour ce premier tour, et un certain nombre de fusions de communes ont déjà eu lieu. Quatre communes de plus de 1 000 habitants n’ont pas de liste au premier tour et 102 communes de moins de 1 000 habitants n’ont pas de candidats (contre 63 en 2014).

Jean-Noël Verfaillie, divers droite, est prêt à tout pour prendre Marly, y compris à faire des promesses démagogiques sur les baisses d’impôts. En 2016, il avait déjà coûté cher à la commune en obligeant les habitants à voter une deuxième fois. Jérôme Leman est plus prosaïque, plus réaliste aussi. Il rappelle que de 2008 à 2014 l’endettement de la commune a été ramené de 60 à 8 ans. De 2014 à 2018, le chiffre a légèrement évolué suite à un emprunt contracté pour résoudre les problèmes posés par la carrière souterraine. Et aujourd’hui, l’objectif est de faire de nouveaux investissements sans générer un centime d’impôt supplémentaire souligne l’édile. « En 2022 personne ne paiera plus de taxe d’habitation. Et nous ignorons comment la compensation prévue par le gouvernement va évoluer » tempère-t-il. « Croyez-bien qu’en bon gestionnaire, si nous avions les moyens de baisser les impôts, je le ferais tout de suite. » Avec Marie-Thérèse Hourez (PCF), deuxième sur la liste, ils comptent bien poursuivre les actions lancées par Fabien Thiémé et amplifier la démarche de rassemblement et de solidarité qui a porté ses fruits.

Dans un communiqué, la section de la Ligue des droits de l’homme (LDH) d’Hénin-Carvin appelle « tous les habitants du territoire d’Hénin-Carvin à ne pas donner leurs suffrages aux listes présentées par l’extrême droite dans leurs communes ». Elle est installée à Noyelles-Godault depuis son expulsion d’Hénin-Beaumont suite à l’élection du FN en 2014. Elle se positionne ainsi sur les prochaines municipales, alors que le RN présentera sept listes sur les quatorze communes de l’agglomération (à Hénin-Beaumont, Montigny-en-Gohelle, Noyelles- Godault, Drocourt, Rouvroy, Carvin et Oignies). L’association de défense des droits de l’homme « appelle (...) systématiquement à voter contre les partis nationalistes xénophobes qui véhiculent des idées de haine et d’exclusion ». Soulignant que « les faits [lui] ont donné raison », elle dénonce les « décisions antirépublicaines très symboliques de la municipalité d’extrême droite héninoise ». L’association les a d’ailleurs attaquées avec succès devant la justice administrative.

Le centre hospitalier de Tourcoing confirme que l’activité de sa maternité a repris depuis le 2 mars. Elle avait été interrompue durant cinq mois en raison d’un manque de praticiens. Le seul médecin qui restait a été rejoint par quatre consœurs. D’autres recrutements sont en cours pour compléter le service. Le personnel médical compte également 5 pédiatres, 1 anesthésiste, 30 sages-femmes, 10 infirmières, 4 puéricultrices et 28 auxiliaires de puériculture. Avec le personnel administratif, les agents de service hospitalier et les autres collaborateurs (psychologues, assistantes sociales, cadres de santé, agents de service hospitalier), la maternité fonctionne donc actuellement avec 105 personnes.L’an dernier, entre janvier et septembre, 1 100 bébés y sont nés. La maternité est labellisée « Ami des bébés ». Cela valide une démarche globale de respect du bien-être des mamans et des bébés à tous les niveaux du service :personnels soignants, administratifs, etc.

Pour la première fois dans le monde, le 26 février dernier, un pays a voté la gratuité des protections hygiéniques pour les femmes. C’est le Parlement écossais qui a osé franchir ce pas dans la lutte contre la précarité menstruelle à la quasi unanimité de ses députés (une seule abstention). En France, de nombreuses associations réclament cette gratuité alors qu’on estime à 1,7 million le nombre de femmes en situation de précarité menstruelle.

Dans le cadre des actions à mener contre la réforme des retraites adoptée par le coup de force du gouvernement,l’Union locale CGT de Dunkerque appelle ses bases militantes à un rassemblement le vendredi 6 mars 2020, à 18h devant la sous-préfecture de Dunkerque. Sont invitées également à ce rassemblement l’ensemble des forces syndicales, associatives et politiques qui refusent cette loi injuste et régressive et en exigent le retrait pur et simple.

Gilles Normand, directeur de la mobilité électrique chez Renault, a annoncé dans Les Echos la fabrication, à partir de 2021, d’un nouveau véhicule SUV électrique dans son usine de Douai. « Notre objectif est de réaliser, dès 2020, 10 % de nos ventes avec des véhicules 100 % électriques ou hybrides rechargeables » explique-t-il. Une déclaration qui confirme les investissements déjà annoncés en juin 2018. La présentation de ce nouveau véhicule, sans doute une Dacia électrique, a cependant été annulée en raison de l’épidémie de coronavirus.

Jeudi 27 février est le dernier jour pour déposer une liste de candidatures aux élections municipales des 15 et 22 mars prochains. Nous connaîtrons bientôt l’ensemble des participants. Il restait quelques incertitudes jeudi soir dans certaines communes. Le point dans votre édition de la semaine prochaine.