L'actu sous forme de brèves

Depuis le départ de Marc-Philippe Daubresse du fauteuil de maire de Lambersart (59), ses anciens adjoints se disputent l’héritage. Pas moins de cinq listes à droite, dont LREM, sont déjà annoncées dans l’ancien fief de l’ex- ministre du Logement. La gauche lambersartoise est face à une opportunité inédite. Rassemblée, elle pourrait bien creuser l’écart au premier tour des prochaines municipales. Ensemble, France Insoumise, PCF, PS et les autres organisations de gauche étaient en discussion jeudi soir sur cette question avec la volonté de faire émerger une alternance à la hauteur des coups de butoir asséné par le gouvernement, notamment sur les retraites ou les hôpitaux.

Il l’a annoncé devant près de 200 personnes le 15 décembre. Le maire sortant, Christian Pedowski, briguera un troisième mandat à Sallaumines (62). Il a pris la succession de Gilbert Rolos en 2010

Du samedi 7 au jeudi 12 décembre (date du scrutin en Algérie), les Algériens de France étaient invités à voter pour l’élection présidentielle. À Lille, le siège du consulat général ayant compétence pour le Nord, le Pas-de-Calais, la Somme et l’Aisne, le vote a commencé dans le hall de l’hôtel de Ville avant d’être relocalisé au consulat. Comme partout ailleurs, il s’est déroulé sous forte tension alors qu’un immense mouvement populaire (hirak) exige la fin du système.

Le conseil régional des Hauts-de-France et la voïvodie de Silésie ont renouvelé leur accord de coopération, ce lundi à Lille. L’objectif ? Développer les échanges d’expérience dans les domaines du développement économique, de la reconversion industrielle ou encore du tourisme. La cérémonie revêtait un caractère festif dans le cadre du centenaire de l’immigration polonaise en France (1919-2019). Tomasz Mlynarski, ambassadeur de Pologne en France, y a été interpellé par les amis d’Edward Gierek, le PRCF et le CISC (ex- Comité Honecker), qui ont dénoncé la répression anticommuniste qui sévit en Pologne.

« Le Premier ministre nous avait promis qu’il ne ferait pas “d’annonces magiques”, il s’est néanmoins livré à un mauvais tour de prestidigitateur. Il nous a vendu une réforme, “plus simple, plus juste, pour tous” et a sorti de son chapeau une réforme incompréhensible, injuste et profitable aux seuls fonds de pension » dénonce le PCF dans un communiqué en relevant un imbroglio sur les dates dans les annonces : « Si les personnes nées avant 1975 ne sont pas concernées par l’introduction de la retraite à points, elles seront impactées dès 2022 par l’entrée en vigueur de l’âge d’équilibre. Pour tous les autres, nés à compter de 1975, le projet s’appliquera ». À l’injustice sociale s’ajoute donc l’injustice entre générations. « Cet étalement dans le temps de l’application de la réforme révèle finalement toute sa nocivité. Si cette réforme était si bonne, pourquoi ne pas l’appliquer à tous et tout de suite ? »

Sept ans après la fermeture du fabricant de pneumatiques Goodyear, en 2014 à Amiens, et le licenciement de 1 143 salariés, le site va être dédié à la logistique. À compter de fin février 2020 un bâtiment de 82 471 m 2 va être construit et sera divisé en six cellules de 6 000 à 12 000 m 2. Initialement, le promoteur du projet, David Taïeb (gérant de la société BT Immo, propriétaire du site) avait imaginé le bâtiment d’une seule pièce. Le spécialiste de vente en ligne Showroomprivé, qui devait s’y installer, a finalement renoncé. Le permis de construire, accordé pour le premier projet, a pu être transféré. Les travaux devraient s’étaler sur une durée de 13 à 15 mois pour une réception du chantier courant 2021. Dans le Nord, à Cambrai, un autre chantier devrait également être livré en 2021, celui de la E-Valley encore mené par David Taïeb. Il s’agit cette fois d’une surface d’entrepôts de 700 000 m2 sur l’ancienne base aérienne 103. On parle de la plus grande base logistique d’Europe. La première pierre a été posée début novembre.

Lundi 9 janvier, des lycéens et des journalistes ont été malmenés par la police devant le lycée Pasteur, boulevard Carnot, à Lille. Les jeunes avaient organisé un barrage filtrant dès 7h30, laissant passer par une autre porte ceux qui souhaitaient entrer dans l’établissement. Arrivée vers 8h, la police a décidé de disperser les lycéens (200 à 300) une heure plus tard. Ils ont alors lancé des grenades lacrymogènes. Le secteur n’avait pas été sécurisé et des lycéens ont été poussés sur le boulevard à une heure où la circulation est intense. L’un d’eux a été plaqué au sol , d’autres interpellés alors que la grande majorité avait été dispersée. C’est à ce moment, alors que le calme était revenu, que les policiers s’en sont également pris à deux journalistes de la Voix du Nord. Un commissaire a personnellement aspergé l’un deux, photographe, de gaz lacrymogène à bout portant et a tenté de détruire son appareil photo. Les syndicats de journalistes SNJ et SNJ CGT, ainsi que le Club de la presse, condamnent de tels agissements.

200 électriciens et gaziers (Enedis et GrDF), mobilisés contre le projet de réforme des retraites, ont occupé la zone commerciale « Promenade des Flandres » toute la matinée, à Neuville-en-Ferrain ce jeudi 12 décembre, et ont coupé l’électricité des restaurants et magasins, avant de partir en cortège vers la mairie de Tourcoing. Ils ont reçu le soutien de nombreux salariés et d’automobilistes. Une réponse au rapport de force engagé par le gouvernement.

Le mouvement social qui « perturbe » Sciences Po Lille (avec blocage, arrivée de plusieurs centaines de lycéens et intervention policière) inquiète son directeur Pierre Mathiot qui encourage les étudiants et l’équipe pédagogique à se prononcer lors des AG. Évoquant les conséquences possibles sur la « validation des enseignements », il « insiste sur les perturbations subies notamment par le personnel administratif qui éprouve de très grandes difficultés à faire face actuellement à ses missions (...) ».

Ce jeudi 12 décembre, un comité de suivi de la reprise de la société WN (elle-même repreneur de Whirlpool et qui a renoncé après cinq mois de redressement judiciaire) s’est réuni à Amiens. Il a porté sur la mise en œuvre du projet de reprise par Ageco (44 salariés sur 182) et le suivi du reclassement des salariés licenciés. Il était présidé par la secrétaire d’État auprès du ministre de l’Économie et des Finances, Agnès Pannier-Runacher.

Des mouvements de grève importants sont en cours depuis le 5 décembre sur Arcelor Dunkerque et Mardyck. La mobilisation des salariés s’est accentuée depuis mercredi après-midi lorsque la direction a annoncé 0,7% d’augmentation générale des salaires alors que la CGT porte une revendication des salariés pour 4% d’augmentation, avec un talon minimal de 100 euros. Vendredi 13 décembre au soir, la production de Dunkerque et Mardyck était quasiment à l’arrêt. Des débrayages sont prévus tout au long du Week-end avec un temps fort lundi pour la deuxième - et dernière, pour la direction- journée de négociation sur les salaires.