L'actu sous forme de brèves

Imaginé il y a 15ans,le gigantesque centre commercial de Lille-Sud vient d’être inauguré le 25 août avec une affluence record. Les habitants semblent notamment satisfaits de l’ouverture de l’hypermarché Leclerc, alors qu’ils étaient privés de grande surface depuis la fermeture de l’Intermarché six ans plus tôt. Mais ce projet ne fait pas l’unanimité. Les élus d’EELV ont réaffirmé leur opposition à un projet « hors-sol, à contre- temps et destructeur » qui risque de « vampiriser » les commerces de proximité situés aux alentours. Une inquiétude partagée par Génération.s selon qui « de nombreuses études ont montré que pour deux emplois créés, trois emplois locaux étaient perdus puisque les économies d’échelle leur permettent de réduire le nombre d’employé·es nécessaires ». Du côté de la Ville, on répond au contraire que 700 emplois seront créés d’ici la fin de l’année, donc 200 personnes recrutées dans les quartiers sud de la ville.

C’est le montant en euros de l’aide que le gouvernement souhaite octroyer au secteur de la culture, qui devrait connaître cette année une baisse de 25 % de son chiffre d’affaires en raison de la crise sanitaire.

La SNCF a lancé en mai un grand chantier de remplacement des rails de la voie ferrée reliant Hirson (Aisne) et Aulnoye-Aymeries (Nord). Avec plus de 200 trains quotidiens, c’est l’une des voies les plus empruntées de la région Hauts-de-France, tant pour le fret que pour le transport de voyageurs. La SNCF a donc investi 60 millions d’euros pour la modernisation de cette ligne qui nécessite le remplacement de 45 kilomètres de voies ferrées et mobilise 450 personnes, des ingénieurs aux ouvriers. Cinq « trains-usines » sont également mobilisés afin de retirer les anciennes traverses en bois et ainsi « régénérer » la voie. En visite sur le chantier mardi 18 août, le sous- préfet de l’arrondissement d’Avesnes-sur-Helpe, Alexander Grimaud, a salué ce chantier qui participe pleinement selon lui à « la relance post-crise sanitaire du coronavirus ». Ces gigantesques travaux, dont la fin est prévue pour le mois d’octobre, devraient permettre à la ligne de gagner en régularité.

Pierre-Henri Dumont, député LR du Pas-de-Calais, vient de relancer sa proposition de loi visant à réformer le versement de l’allocation de rentrée scolaire (ARS) car il estime qu’elle « n’offre aucune garantie d’utilisation pour le seul bien-être des enfants scolarisés ». « L’ARS est versée aujourd’hui à 3 millions de familles. Majorée de 100 € cette année suite au Covid-19, cette dépense représente plus de 2 milliards d’euros par an » précise-t-il encore sur Twitter le 18 août. Le député souhaiterait donc « contrôler » cette dépense en modifiant son versement. La moitié reviendrait aux communes pour qu’elles « constituent des trousseaux de fournitures scolaires » tandis que l’autre moitié serait reversée aux familles sous forme de bons d’achat « valables uniquement pour des achats directement liés à la scolarité de l’enfant ». Enfin, il souhaite « conditionner l’octroi de l’ARS à la fourniture d’un certificat scolaire pour les enfants de 16 à 18 ans ». Si elle était adoptée, cette loi concernerait près de 350 000 ménages dans les Hauts-de-France.

Mercredi 5 août, la sénatrice PCF du Pas-de-Calais Cathy Apourceau-Poly a rencontré les salariés du magasin Alinéa de Noyelles-Godault accompagnée d’Édith Bleuzet, la maire de Courcelles-les-Lens. Les 51 salariés risquent le licenciement suite à la reprise de l’enseigne par Alexis Mulliez, l’actuel directeur général, dont le plan ne prévoit pas de conserver le magasin de Noyelles-Godault La sénatrice en appelle donc à Élisabeth Borne, la nouvelle ministre du Travail, pour s’assurer du reclassement de l’ensemble des salariés au sein des enseignes du groupe Mulliez « sur des postes équivalents ». Dans le courrier qu’elle a adressé à la ministre le 6 août dernier, Cathy Apourceau- Poly rappelle en effet que « le groupe Mulliez a les moyens financiers d’amortir le choc social de ces fermetures de magasins ». Elle réclame donc qu’une solution soit trouvée avant la prochaine audience devant le tribunal de commerce, prévue le 31 août.

À partir du 24 août, la gare Coron-de-Méricourt bénéficiera de deux arrêts supplémentaires à 7 h 16 dans le sens Lens-Lille et à 18 h 16 dans le sens retour. Une décision qui fait suite à la mobilisation de la ville qui avait lancé des pétitions et interpelé le président de la Région, Xavier Bertrand, à ce sujet. Cet hiver, Avion et Sallaumines avaient également obtenu gain de cause face à la suppression d’arrêts dans leurs communes.

Les associations environnementales Alternatiba, ANV- COP21 et les Amis de la Terre organisent cette années des « camps climat régionaux  » dans 15 territoires en France afin de former des citoyens à la « stratégie de lutte non violente pour la justice climatique et sociale » et leur permettre de « passer à l’action ». Une centaine de personnes sont attendues pendant les quatre jours de formation à Landrecies, au coeur du Parc naturel régional de l’Avesnois.

Samedi 29 août, une grande collecte de fournitures scolaires est organisée au profit du Secours populaire français dans les hypermarchés Carrefour de Liévin, et les Carrefour Market d’Avion et Lens Maës. Les bénévoles de l’association seront présents toute la journée à la sortie de ces magasins pour collecter les dons afin d’aider les familles en difficulté pour la rentrée. L’année dernière, l’opération avait permis de collecter près de 26 000 kg de fournitures.

La 19ème édition des Grands prix du Club de la presse Hauts- de-France est lancée. Destiné à mettre en valeur le travail des journalistes et communicants de la région, le concours récompensera le travail des moins de 30 ans mais aussi des professionnels les plus expérimentés dans divers catégories. Chaque lauréat se verra remettre un chèque de 500 € offert par l’un des partenaires ainsi qu’un annuaire et une adhésion d’un an au Club de la presse.

Candidatures ouvertes jusqu’au 12 octobre. Plus d’infos : 06 07 69 27 63 / 03 28 38 98 40 ou clubdelapressehdf.fr.

À l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat de Jean Jaurès le 31 juillet dernier, les communistes du Valenciennois se sont réunis place des Îlots, à proximité de la rue de la Paix que défendait ardemment cette figure de la politique française et fondateur du journal l’Humanité. Nathalie Lorette, conseillère municipale communiste de Valenciennes, a rappelé le parcours et les combats pour la justice sociale de Jean Jaurès avant de revendiquer l’attribution, dans la ville, de son nom à « un lieu digne de porter ce nom prestigieux qui résonne toujours ardemment chez tous les humanistes attachés à la justice sociale et à une vie meilleure pour tous »

On peut difficilement oublier le style à la fois décomplexé, bling-bling, ultra pressé et les formules outrancières de Nicolas Sarkozy président. Visiblement, l’actuel ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a décidé de marcher dans ses pas. Occupation de l’espace médiatique, langage stigmatisant, autorité belliqueuse et rhétorique d’extrême droite. Parmi ses dernières sorties : « Aucune communauté, sur le sol de la République, ne fait sa loi.(...) C’est la police de la République, la gendarmerie, les forces légitimes d’intervention des forces de l’ordre qui font la loi dans notre pays ».Ainsi, ce n’est plus le législateur, ce ne sont plus les élus. La dictature a commencé. Nous l’ignorions.

C’est le nombre de femmes décédées en 2019 sous les coups de leur conjoint ou de leur ex-compagnon.Ce chiffre est en augmentation de 20 % malgré la forte mobilisation des associations, le Grenelle contre les violences conjugales et la communication du gouvernement.