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L'actu sous forme de brèves

Saint-Pol-sur-Ternoise. Indignes d’un élu de la République

Les méthodes employées à l’égard d’une fonctionnaire par Benoît Demagny, élu maire de Saint-Pol-sur-Ternoise en mai dernier, provoque l’indignation. Contestant la décision de stagiairisation de l’une de ses agents prise par son prédécesseur, Benoît Demagny (droite) a tout bonnement, ce jeudi 9 juillet, procédé à son expulsion de la mairie. Des « méthodes de patron-voyou », s’indigne Raymond Machen, une figure historique de la CGT du Ternois.

Saint-Pol-sur-Ternoise. Indignes d’un élu de la République

Les méthodes employées à l’égard d’une fonctionnaire par Benoît Demagny, élu maire de Saint-Pol-sur-Ternoise en mai dernier, provoque l’indignation. Contestant la décision de stagiairisation de l’une de ses agents prise par Maurice Louf, son prédécesseur, Benoît Demagny (droite) a tout bonnement, ce jeudi 9 juillet, procédé à son expulsion de la mairie ! Des « méthodes de patron-voyou », s’indigne Raymond Machen, une figure historique de la CGT du Ternois. « Rien ne justifiait une telle violence et cette expulsion manu militari » rappelle l’opposition municipale.

Lille. La Braderie finalement annulée

Alors qu’elle souhaitait son maintien, Martine Aubry a finalement dû se résoudre à annuler le plus gros événement de l’année à Lille. Une décision prise en accord avec la préfecture face aux « incertitudes sur la situation sanitaire à la rentrée » et alors même que des signaux faibles de reprise de l’épidémie se font sentir dans le pays. « Rien ne serait pire qu’un immense cluster à Lille » a-t-elle déclaré. Une braderie spécifique dédiée aux commerçants est à l’étude.

Bruaysis. Le CLEF, vent debout contre les expulsions

La trêve hivernale en matière d’expulsions locatives a pris fin le 10 juillet, dans le contexte explosif de la récession économique liée à la crise sanitaire. Le Collectif contre les expulsions locatives et coupures de fluides (CLEF) appelle les foyers en difficulté « à ne pas se résigner ». Des solutions existent. « Plus on anticipe, mieux c’est pour trouver des solutions », insistent Daniel Dewalle et Jean-Luc Duriez du CLEF (notre photo). Contact : 06 77 94 46 09.

Nord. La préfecture et l’ARS appellent à la vigilance face à la Covid-19

Bien que le nombre d’hospitalisations en réanimation soit en baisse depuis le début du déconfinement, le Nord est le département dans lequel on compte le plus grande nombre de clusters (31 depuis le 11 mai). Par ailleurs, le taux de positivité aux tests de dépistage est de 1,37 % dans le département (contre 1,1 % à l’échelle nationale) et celui de la reproductivité est de 1,06. C’est pourquoi l’ARS et la préfecture appellent à maintenir les gestes barrière et le port du masque afin d’éviter une reprise de l’épidémie.

Dunkerquois. Les victimes de l’amiante se mobilisent

Une centaine de personnes ont manifesté vendredi 10 juillet devant le Cedest (Centre de développement de la santé au travail) de Coudekerque-Branche. L’ADVASUD CGT réclamait des certificats d’exposition à l’amiante et un renforcement des effectifs. Selon eux, la médecine du travail ne joue pas son rôle de défenseur des salariés et « obéit plus aux désidératas patronaux qu’à son serment d’Hippocrate ». Suite à cette forte mobilisation, le directeur a accepté de délivrer les certificats « dans les plus brefs délais ».

Wambrechies. Vernissage de l’exposition « Migrations positives »

À l’occasion du vernissage de cette exposition collective vendredi 24 juillet, à 17 h, au fort du Vert-Galant, l’artiste Paquita Arranz Traoré dévoilera les œuvres de sa série « Destination céleste ». Inspirée par la perte de son mari dans l’épidémie de Covid-19, elle précise que sa collection « invite à réfléchir sur l’humain en tant que porteur de valeurs universelles ; elle induit une réflexion philosophique sur les traces de son passage... ».Elle sera accompagnée des œuvres de Michel Chemin, Fabien Debrabandere, Valérie Dumas, Rini Ferhi et Delphine Vanpoperinghe Logié. L’exposition est à voir du 25 juillet au 18 octobre (fermeture du fort 10 au 30 août)

Les mutuelles rechignent devant une possible taxe

Alors qu’une rencontre est dans les tuyaux avec l’exécutif, les mutuelles craignent d’être taxées afin d’alimenter le système de santé. Redoutant une hausse de la taxe de solidarité additionnelle (13,27 % actuellement), certaines réunies au sein du groupe VYV (MGEN, Harmonie mutuelle...) proposent une contribution volontaire qui tienne compte de leur situation. Elles proposent un premier versement de 10 millions d’euros qui serait suivi de « contributions supplémentaires » jusqu’en mars 2021. Il faut cependant savoir que, durant la crise sanitaire, l’assurance maladie a pris certaines prestations totalement en charge (les téléconsultations par exemple) dispensant ainsi les complémentaires de santé.

Le chiffre de la semaine : 51

C’est, en millions d’euros, le fonds que proposent de créer trois banques des Hauts- de-France pour renforcer les fonds propres d’une cinquantaine de PME de la région qui ont souffert des conséquences de la pandémie. La Caisse d’épargne Hauts-de- France, le Crédit agricole Brie Picardie et le Crédit agricole Nord de France mettent chacun 17 millions. À terme, le fonds devrait atteindre 200 M€. Cette initiative intervient alors que le ministère de l’Économie et des Finances ne parvient pas à s’entendre avec les banques pour mettre en place un dispositif national.

Denain. Fermeture estivale de l’UL CGT

Pendant les vacances d’été, les permanences de l’Union Locale CGT de Denain et ses Environs sont suspendues du lundi 13 juillet au lundi 17 août inclus. (...)

L’austérité d’un Premier ministre

En acceptant de venir à Matignon, Jean Castex doit revoir ses revenus à la baisse. En 2018 et en 2019, il a perçu un revenu annuel de 208 000 euros (17 000 €/mois) grâce à ses mandats interministériels et à ses mandats locaux. En devenant Premier ministre, il abandonne son mandat de maire et ses mandats interministériels. S’il garde son mandat de conseiller départemental, il touchera 165 000 euros par an, soit 13 750 euros par mois. Qui, après cela, voudrait faire de la politique au plus haut niveau ?

Le chiffre de la semaine : entre 180 et 470

C’est, en milliards d’euros, ce que la Commission européenne estime nécessaire d’ici 2050 pour développer la production d’hydrogène en Europe. Cette (...)