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L'actu sous forme de brèves

Le chiffre de la semaine : 4 000

C’est le nombre de collèges qui ont rouvert en France, dans la zone verte. Cela ne représente quand même que quelques élèves de 6ème et 5ème, c’est-à-dire une cinquantaine par établissement sur des effectifs de 500 à 1 200 enfants habituellement. Et les directions affirment que ceux qui sont rentrés ne sont pas les « plus prioritaires ».

Appel à témoins

Le Cercle historique de Grenay travaille à reconstituer l’itinéraire du résistant soviétique Vasyl Poryk. Photographié en 1957 par René Gabrelle, ce (...)

Pendant le déconfinement, les fermetures de classes continuent

Les parlementaires communistes des Hauts-de-France ont adressé un courrier au ministre de l’Éducation nationale, dans lequel ils s’indignent de voir les suppressions de classes et de postes maintenues pour la rentrée prochaine, dans un contexte sanitaire plus qu’incertain. Ils s’’inquiètent particulièrement des capacités d’accueil avec des effectifs restreints mais aussi des élèves nécessitant un rattrapage scolaire. Les conditions de reprise à l’école ne sont pas les mêmes partout.

Le déconfinement démocratique

Le groupe communiste et républicain au Sénat a voté contre la prorogation de l’état d’urgence sanitaire. Les sénateurs communistes estiment que « le gouvernement accentue la coercition à tout va, alors que masques et tests manquent ». « La lutte contre l’épidémie peut se poursuivre en dehors d’un état d’urgence » précisent-ils encore. Tout en relevant chaque imprécision du plan présenté, Éliane Assassi, présidente du groupe, a fait la comparaison suivante pour souligner le décalage idéologique, contraire au bon sens, dans lequel le gouvernement s’enferme :« Alors que dans les transports espagnols les policiers distribuent des masques gratuitement, avec ce projet de loi, vous nous proposez d’étendre les pouvoirs de police aux agents des transports publics et vous retoquez notre proposition visant à rendre gratuits les masques qui seront pourtant obligatoires dans les transports. »

Le CHU de Lille est inquiet

Si à Marseille,le professeur Didier Raoult estime que l’épidémie de coronavirus touche à sa fin et qu’il n’y a pas lieu d’envisager une nouvelle vague, les médecins du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Lille se montrent beaucoup plus pessimistes. Le professeur François-René Pruvot, président de la Commission médicale d’établissement du CHU craint une « reprise épidémique » dans les quatre à six semaines.

Le chiffre de la semaine : ?

Un point d’interrogation parce que l’on ne pourra jamais savoir combien de personnes, au Royaume-Uni, sont mortes du coronavirus après avoir fait confiance en l’insouciance du Premier ministre qui, début mars, serrait la main des malades et qui a préféré prendre des vacances en zappant cinq réunions de crise.Lui-même a été touché par la maladie. À ce jour, 40 000 personnes ont succombé au virus.C’est le taux de mortalité le plus élevé en Europe.Et Boris Johnson n’a rien perdu de sa popularité.

REJOIGNEZ LES RÉDACTIONS DE LA RÉGION SUR LE SITE DU CLUB DE LA PRESSE

Le Club de la presse se déconfine. Mais il lui est impossible encore d’accueillir du public pour ses réunions de réflexions sur les métiers du journalisme et de la communication. Alors, il a demandé aux rédactions de la région, qui ont toutes poursuivi leur travail, com- ment elles se sont adaptées pendant le confinement et comment elles envisagent le déconfinement. Rejoignez sur le site du club le directeur général délégué de La Voix du Nord, Gabriel d’Harcourt, le directeur de Médiacités, Jacques Trentesaux, le rédacteur en chef de Liberté Hebdo, Philippe Allienne, et bien d’autres responsables. À partir de lundi 11 mai sur le site du Club de la presse.

Bobby Sands. « Notre vengeance sera le rire de nos enfants »

Le 5 mai 1981 mourait Bobby Sands après 66 jours de grève de la faim dans la prison militaire britannique de Maze.Membre de l’IRA à 18 ans, il est emprisonné en 1977 et condamné à 14 ans de prison pour port d’armes prohibé. Avec ses co-détenus, il refuse de porter l’uniforme de prisonnier. Ils veulent faire connaître la situation politique en Irlande et le traitement que subissent les prisonniers politiques sous la féru le britannique. Ils organisent d’abord la « blanket protest [1] », refusant de porter quoi que ce soit sous leurs couvertures. Puis la « dirty protest [2] » pendant laquelle ils refusent de se laver et font leurs besoins dans tous les recoins de la prison.

Tourcoing. Un médecin teste lui-même ses patient

À Tourcoing, dans le Nord, un médecin généraliste a décidé de faire comme toujours, s’occuper de ses patients. Le docteur Legrand, installé dans le quartier de la Bourgogne, propose à ses patients d’être testés, partant du principe que pour détecter et traiter la maladie, il est préférable de faire un test avant que la maladie ne se manifeste. Il s’attire les foudres de l’administration et de l’Agence régionale de Santé. Une administration qu’il renvoie dans ses 22 mètres. Pour lui, il ne s’agit pas de tester les malades mais les patients ne présentant pas de symptômes pour pouvoir isoler les porteurs asymptomatiques jusqu’à leur guérison.

Lille. Une plateforme téléphonique pour les parents

Du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h, les parents peuvent désormais appeler le 03 20 49 50 36 pour bénéficier d’un soutien téléphonique. Cette plateforme, créée par la Ville de Lille, est spécialement dédiée à la parentalité et permet d’accompagner les parents dans leur rôle éducatif et de répondre à leurs questions et besoins en termes de soutien scolaire à distance, d’accueil social, d’équipement numérique (en partenariat avec Emmaüs Connect) mais aussi de soutien psychologique.

TPE/PME. Une plateforme pour commander des masques

Pour faciliter l’accès aux masques pour les entreprises de moins de 50 salariés, le ministère de l’Économie a lancé la plateforme masques-pme.laposte.fr. Elle permet de commander des masques en tissu lavables et réutilisables 20 fois, à partir de 2,31 € HT l’unité, par lot de 6 ou 40.Un numéro de SIRET est nécessaire pour passer com- mande et la livraison est réalisée en cinq jours ouvrés.

Comment bien laver un masque en tissu ?

Pour les masques lavables, laver-les en machine à 60 °C avec une lessive classique sans adoucissant pendant au moins 30 minutes, laisser sécher en moins de deux heures (au sèche-linge, au sèche-cheveux ou en plein soleil) puis les repasser à la vapeur. Il ne faut surtout pas le laver en le faisant bouillir, ni utiliser d’eau de Javel, ni le placer au congélateur.