À Tourcoing, dans le Nord, un médecin généraliste a décidé de faire comme toujours, s’occuper de ses patients. Le docteur Legrand, installé dans le quartier de la Bourgogne, propose à ses patients d’être testés, partant du principe que pour détecter et traiter la maladie, il est préférable de faire un test avant que la maladie ne se manifeste. Il s’attire les foudres de l’administration et de l’Agence régionale de Santé. Une administration qu’il renvoie dans ses 22 mètres. Pour lui, il ne s’agit pas de tester les malades mais les patients ne présentant pas de symptômes pour pouvoir isoler les porteurs asymptomatiques jusqu’à leur guérison.
À Tourcoing, dans le Nord, un médecin généraliste a décidé de faire comme toujours, s’occuper de ses patients. Le docteur Legrand, installé dans le quartier de la Bourgogne, propose à ses patients d’être testés, partant du principe que pour détecter et traiter la maladie, il est préférable de faire un test avant que la maladie ne se manifeste. Il s’attire les foudres de l’administration et de l’Agence régionale de Santé. Une administration qu’il renvoie dans ses 22 mètres. Pour lui, il ne s’agit pas de tester les malades mais les patients ne présentant pas de symptômes pour pouvoir isoler les porteurs asymptomatiques jusqu’à leur guérison. Équipé en masques et en blouses, il effectue les prélèvements lui-même pour les transmettre à un laboratoire pour les analyses. Il est par ailleurs le secrétaire général de la Confédération des syndicats médicaux français (CSMF) 59-62. Après le décès de deux de ses confrères dans le Nord, il avait lancé un cri d’alarme sur les ondes de France Bleu Nord, le 24 avril, contre la politique gouvernementale.