L'actu sous forme de brèves

Pourparler éditions s’associe au Secours populaire français (SPF) et au Furet pour éditer un livre au profit des Ukrainiens vivants dans les Hauts-de-France. Intitulé Pour parler des Hauts-de-France, ce livre, qui retrace les atouts patrimoniaux, naturels et culturels de la nouvelle région créée il y a six ans suite à la réforme territoriale de 2014, est vendu au prix de 15 euros dans les 14 magasins Furet de la région, dont 5 euros par livre seront reversés au SPF.

La semaine dernière, la majorité municipale de Tergnier a dû se résoudre à la fermeture nocturne du parc Sellier, entre 22 heures et 8 heures du matin. « Nous ne pouvons que regretter cette fermeture. Ayant espéré jusque-là que le civisme de nos concitoyens aurait garanti la quiétude de ce si beau parc », se désole la mairie dans un communiqué. Cette fermeture, effective dès à présent, fait suite à de « nombreux désagréments » et « incivilités commises (...) chaque soir » précise la mairie qui travaille de concert avec la police nationale pour faire appliquer cette décision.

C’est en euros, selon la société Uber elle-même, le revenu net mensuel moyen d’un chauffeur VTC pour 42 heures de travail par semaine. Soit 200 euros de moins que ce que rapporterait le même temps de travail au smic, sans compter la majoration des heures supplémentaires.

Tout s’est passé en coulisses, mais les pilotes de Canadairs avaient menacé de faire grève le 1er juillet... simplement pour être payés en temps et en heure ! Le ministre de l’Intérieur a vite signé l’accord prêt depuis longtemps, mais qui traînait. L’affaire n’est pas close. « On n’a pas les avions qu’on devrait avoir », a rappelé le Syndicat National du Personnel Naviguant de l’aéronautique civile, énumérant les problèmes : manque de mécaniciens, de pièces détachées, de pilotes, société privée chargée de la maintenance « pas à la hauteur ». Un tiers des avions était immobilisé, le week-end dernier, pour cause de maintenance, alors que les incendies de forêt faisaient rage en Gironde. « On ne veut pas polémiquer, juste travailler » a précisé le syndicat. Il avait également souligné une « situation inacceptable ne permettant plus de garantir la réalisation de nos missions de secours en tous lieux et à tous moments ».

Dans un communiqué, le Département du Nord se félicite de sa « politique de retour à l’emploi des allocataires du RSA » entamée en 2015. Il évoque notamment l’ouverture en 2019 des Maisons Départementales de l’Insertion et de l’Emploi (MDIE), le renforcement du coaching des allocataires et l’intensification de l’accompagnement des jeunes bénéficiaires du RSA. Le nombre de foyers allocataires, assure-t-il, est ainsi passé de 116 000 en 2015 à 93 144 en avril de cette année. « Entre 2016 et 2020, insiste-il encore, le nombre de foyers allocataires a diminué de 2% dans le Nord alors qu’il était en progression de 7% en France métropolitaine. » Là où le bât blesse, c’est lorsque le président du département, Christian Poiret, s’en prend aux revalorisations successives du montant forfaitaire du RSA (1,8% au premier trimestre 2022 et 4% au 1er juillet) dans le cadre du projet de loi sur le pouvoir d’achat. Il demande une compensation à l’euro près au gouvernement. Le Département se dit par ailleurs prêt pour expérimenter le RSA activité proposé par le Président de la République lors de la campagne présidentielle. Encore une façon de stigmatiser les pauvres.

A l’occasion du 21^e anniversaire de sa disparition, un hommage sera rendu à Edward Gierek le samedi 30 juillet à Sosnowiec (Pologne), la ville où il repose. Mineur de charbon, Edward Gierek (1913 – 2001) avait été expulsé de France en août 1934 suite à une grève menée à Leforest (Pas-de-Calais). Ce communiste francophile dirigea la Pologne populaire de 1970 à 1980. L’extrême droite au pouvoir depuis 2015 l’a placé sur une « liste noire  » de militants dont il faut effacer le souvenir. Le rond-point éponyme à Sosnowiec a ainsi été débaptisé contre l’avis des habitants. En effet, la popularité d’Edward Gierek reste forte en Silésie, une région dont il a favorisé le développement. En réaction, les villes d’Auby, en 2018, puis de Grenay, l’année suivante, baptisèrent une rue et un rond-point à son nom. Drocourt pourrait leur emboîter le pas. Une quinzaine d’organisations dont le Parti communiste polonais (KPP) appelle à ce rassemblement. Rendez-vous à 13h au cimetière, rue Zuzanny, à Sosnowiec.

C’était avant d’entrer à l’Assemblée nationale où elle allait prononcer sa déclaration de politique générale. Agacée par les journalistes qui l’interrogeaient, une fois les caméras éloignées, la Première ministre n’a pu s’empêcher de se lâcher. La prochaine fois, les services de Madame Borne indiqueront peut-être aux journalistes les « bonnes questions » qu’il serait préférable de poser...

Puisqu’on vous dit qu’il y a des salaires qui ont doublé (+100 %) en 2021, année pourtant de crise aigüe. Évidemment, ce ne sont pas ceux des cheminots, des hospitaliers, des ouvriers de l’automobile, des enseignants, des releveurs de poubelles ou des agents de nettoyage pourtant en première ligne. Ce sont ceux des dirigeants du CAC 40. 100 % d’augmentation (fixes, primes, tout compris) en moyenne. Le patron de Total, Patrick Pouyanné, ne s’est augmenté que de 52 %, ce qui lui fait quand même 500 000 euros par mois. C’est moins que celui de Stellantis (Peugeot-Citroën-Opel), Carlos Tavares, qui touche, lui, tous les 30 jours, 5,5 millions d’euros. Cette réalité montre au moins une chose : les demandes d’augmentation des salaires, des retraites, des minima sociaux qui montent de toutes parts et ne visent souvent qu’à rattraper l’inflation, sont tout sauf irréalistes.

C’est le nombre de branches professionnelles (sur 171) dont la grille salariale comporte au moins un coefficient inférieur au Smic. Celle de la prévention-sécurité contient même trois niveaux au-dessous du Smic.

Au même titre que le château d’Azay-le-Rideau (Indre-et-Loire), le Centre historique minier (CHM) de Lewarde compte parmi les 14 finalistes du concours « Le monument préféré des Français » diffusé sur France 3 et animé par Stéphane Bern. Avec ses 150 000 visiteurs par an, ce joyau du patrimoine industriel y représente les Hauts-de-France. Au tour précédent, le CHM avait devancé les Hortillonnages d’Amiens (Somme) et le domaine de Chaalis (Oise) ! « Quand France 3 nous a contacté pour être candidat, nous avons bien sûr répondu favorablement. En 2015, le beffroi d’Arras l’avait emporté et il en avait tiré bénéfice en matière de fréquentation », avance Karine Sprimont, chargée de communication. Le lauréat sera connu lors des Journées du patrimoine en septembre. D’ici là, vous avez jusqu’au 22 juillet pour voter, de façon illimitée, en faveur du Centre historique minier par téléphone au 32 45 ou sur le site francetelevisions.fr.

La médiathèque Robert-Cousin de Lens (13D, route de Béthune) organise un goûter-lecture pour les enfants entre 4 et 8 ans, accompagnés d’un adulte, ce samedi 16 juillet à 17 heures. Cette animation aura pour but de célébrer l’amitié, les amis, les copains avec qui les enfants apprennent à partager les jeux, les secrets, les joies mais aussi les peines. Un goûter sera offert à l’issue de la lecture thématique. Les parents pourront ramener s’ils le souhaitent un plaid, un coussin, un doudou…

^{Renseignements et inscriptions à l’accueil de la médiathèque ou au 03 21 69 08 30.}

Sur l’étiquette, on peut lire « betterave, épinard, chicorée » ou encore « blé, seigle, lin ». Non, ceci n’est pas le menu de la cantine mais la composition des produits de beauté proposés par Cultiv, nouvelle marque française de cosmétiques bio. Cette dernière vient de lancer sa gamme autour d’un concept inédit, celui de puiser dans les fruits, légumes et céréales typiques du terroir français. La chicorée, dont le Nord-Pas-de-Calais est l’un des principaux producteurs, est donc issue de champs situés à Quarouble, près de Valenciennes.

^{Pour en savoir plus : cultiv-cosmetique.fr.}