L'actu sous forme de brèves

Au départ, Michel Dervyn est un jeune apprenti coiffeur, courageux, ambitieux et imaginatif. Il ouvre son premier salon à Tourcoing en 1970. Puis un autre à Lille. Il crée ses propres enseignes qu’il va franchiser : « Michel Dervyn », pour les coiffures haut de gamme, « Shampoo » (les salons à prix raisonnables, sans rendez-vous et au concept moderne), « Le Barbier », pour les messieurs. Il va même reprendre le prestigieux « Monsieur Alexandre », à Paris, qui coiffe les stars. En 1976, il est à la tête d’un groupe dont les salons essaiment partout en France. Devenu Lafayette Coiffure, le groupe emploie 890 salariés dans 109 salons (dont 55 % dans les Hauts-de-France. En 2015, il est placé en redressement judiciaire. Il parvenait à s’en sortir, mais la crise sanitaire le freine et l’empêche d’honorer son plan de remboursement. Le voilà en liquidation judiciaire depuis le 1^er février avec poursuite d’activité, en attente d’un repreneur.

En milliards d’euros, c’est le chiffre d’affaires réalisé en 2021 par le groupe agroalimentaire français Danone. Cela représente une augmentation de 3,4 %. Mais sa rentabilité s’érode, écrit le journal Les Échos, qui s’y connaît.

Le campus des métiers Hauts-de-France organise un week-end pour « mettre en lumière des projets innovants liés au tourisme », afin « d’accompagner les professionnels du tourisme et les jeunes générations à concevoir le tourisme de demain ». Le salon sera ouvert au public les 5 et 6 mars avec au programme de nombreux ateliers (impression 3D, drone, voyage immersif et multi-sensoriel…) avant une journée de clôture dédiée aux professionnels le lundi 7 mars.

Samedi 5 et dimanche 6 mars au Palais des congrès du Touquet-Paris, Plage. Infos : weekend-innovation-tourisme.fr.

Ancien résistant, Georges Delepaut était « une figure emblématique de la mémoire régionale » a souligné Claire Crétel-Diest, directrice adjointe du musée dans un communiqué. Mécanicien ferroviaire affecté au dépôt de locomotives de Tourcoing en 1942, il commence par effectuer de petits sabotages sur les machines qu’il est censé réparer avant de rejoindre les FTPF. Dénoncé, il doit entrer dans la clandestinité, durant laquelle il est arrêté, s’échappe pour finalement participer à la libération de Roubaix. En 1997, il participe à la création du musée et son témoignage retentit encore dans les salles du musée. Il vient de s’éteindre à l’âge de 98 ans.

À Tergnier, la municipalité ouvre l’espace « Au fil de l’eau » tous les mercredis et vendredis du mois de mars, de 14 h à 19 h, pour accompagner les étudiants dans leurs démarches concernant le logement, le transport, les bourses, les assurances, les frais d’inscription et autres dossiers. Ils devront se munir de leur pièce d’identité, justificatif de domicile, dernier avis d’imposition, avis d’attribution des bourses, RIB, numéro de Sécurité sociale ainsi que de tous leurs identifiants et mots de passe (éduconnect, CAF, Parcoursup…).

En mars, les mercredis et vendredis, de 14 h à 19 h, espace « Au fil de l’eau », 133, avenue Jean-Jaurès, Tergnier. Renseignements : 03 23 57 27 11.

La secrétaire nationale de l’Union des étudiants communistes (UEC) s’exprime sur la campagne de Fabien Roussel et constate que davantage de jeunes s’intéressent désormais au candidat communiste. Elle a conscience du danger abstentionniste mais souligne que des propositions comme le revenu pour les étudiants ou le permis gratuit pour les moins de 25 ans parlent aux jeunes.

En millions d’euros, ce sera le manque à gagner pour Dunkerque en raison de la seconde annulation du carnaval. C’est en effet le chiffre réalisé en retombées directes et indirectes pour cet événement qui, pour l’ensemble de la période, voit 5 000 chambres réservées (3 millions d’euros), une rentrée de 2,5 M€ pour les boissons et la restauration et 1,2 M€ € pour les billets d’entrée aux bals.

Trois ans après son arrivée sur le site de Stellantis Hordain (2 454 salariés), dont cette dernière année à la direction, Alexandra Thévenin quitte la branche automobile. À la veille de son départ, elle annonce que, d’ici la fin de l’année, un des véhicules électriques fabriqué par l’entreprise nordiste sera transformé en véhicule à hydrogène. Elle avoue en même temps n’avoir pas une vision suffisamment précise de l’intérêt des clients d’ex-Sevelnord. Mais, pour ne pas laisser passer le marché, l’entreprise va tenter l’expérience en créant un « atelier dans l’atelier ». Quant au tournant électrique pris par Stellantis, le site produit actuellement 24 % des véhicules électriques et œuvre à développer cette filière. Un atelier d’assemblage de batteries a été mis en place afin de garantir son autonomie. Un autre est prévu pour la fabrication des coques de batterie, les « sarcophages ».

Nous sommes bien d’accord avec celui qui est (encore mais sans doute plus pour longtemps) LR et président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale. C’est en tout cas ce qu’il a déclaré pour justifier son ralliement au président sortant, au grand désarroi de Valérie Pécresse. Pour l’ancien ministre de Sarkozy, Macron est capable de grandes réformes. Contre le peuple, c’est sûr.

L’association Reporters sans frontières (RSF) adresse dix propositions aux candidats à l’Élysée pour renforcer la liberté de la presse et consolider l’indépendance du journalisme. On note par exemple le souhait de « créer un délit de trafic d’influence appliqué au champ de l’information ». Il s’agit d’empêcher les conflits d’intérêts et la corruption des contenus. Pour RSF, la loi doit « sanctionner pénalement ces pratiques que sont l’abus, par des propriétaires ou dirigeants de médias, de leur capacité d’influencer les productions journalistiques pour favoriser leurs intérêts ou les intérêts de tiers ». RSF propose aussi de renforcer la protection du secret des sources des journalistes, de protéger les journalistes couvrant les manifestations contre les violences, d’empêcher les « procédures baillons ». Chez RSF, la triste époque de Robert Ménard n’est plus qu’un lointain souvenir. C’est tant mieux.

C’est, selon la sécurité routière, le nombre de personnes mortes l’an dernier en pratiquant la trottinette. Elles étaient 10 en 2019. Si le nombre de blessés n’est pas connu, les médecins constatent de nombreuses séquelles potentielles à long terme.

Contrairement au carnaval de Nice, les festivités du carnaval de Dunkerque ne devraient pas avoir lieu cette année. La préfecture avait, dans un premier temps, annoncé leur annulation jusqu’au 15 février. Dans un communiqué paru cette semaine, le préfet du Nord préconise cette fois l’annulation de toutes les festivités carnavalesques, en raison de la situation sanitaire jugée « toujours préoccupante ». Il rappelle notamment qu’« aujourd’hui encore, des gens décèdent du Covid à Dunkerque ».