L'actu sous forme de brèves

C’est, selon Reporters sans frontières, le nombre de femmes journalistes encore en activité à Kaboul. Avant le 15 août, elles étaient encore 700. Il est bien évident que les talibans n’ont pas l’intention de respecter les promesses faites lors de leur arrivée au pouvoir.

En juin dernier, c’était une édition de « relance » pour « soutenir les artistes, les intermittents techniciens du spectacle et satisfaire son public en manque de musique live… », cette fois-ci, c’est l’édition « officielle » du festival de jazz qui s’installera au Palais du littoral de Grande-Synthe les vendredi 5 et samedi 6 novembre prochain. Parmi les artistes programmés, on retrouvera John Primer, Crystal Thomas, Rick Estrin & The night cats le vendredi à 19 h 30, puis Tiny legs Tim & band, Alexis Evans et Kirk Fletcher le samedi à 19 h 30. Mais le Bay-car blues, « ce n’est pas qu’un festival de deux jours » rappelle son président, Patrice Vermeersch. Tout au long des mois d’octobre et novembre, les concerts off et les chapelles s’enchaînent « dans les restaurants, cafés de l’agglomération et chez l’habitant ». Mais c’est aussi « le partage d’une passion, d’une musique qui prend aux tripes, qui raconte une histoire… » poursuit l’organisateur. Passion qui sera notamment partagée auprès des lycéens du territoire.

_{Infos et réservations : baycarbluesfestival.fr. Tarif : 19 € pour un soir, 29 € pour les deux soirées.}

Travail et culture propose une réflexion autour de l’évolution des quartiers en pleine mutation lors de deux soirées, le vendredi 22 octobre à 19 h au Fresnoy (Tourcoing) et le samedi 23 octobre, à 18 h, au Théâtre du square (Loos). Dans un premier temps sera projeté le film De cendres et de braises de Manon Ott, portrait d’une banlieue ouvrière en pleine mutation, avant une restitution des rencontres avec les habitants des quartier de l’Alma, à Tourcoing, et des Oliveaux, à Loos.

Infos et réservations : travailetculture.org.

Dimanche 31 octobre, le nouveau port de Calais accueillera ses premiers voyageurs, six ans après la pose de la première pierre. Les travaux, qui ont coûté 863 millions d’euros d’investissement au total, ont permis la création d’un bassin de 90 hectares navigables, d’une digue de trois kilomètres, de trois postes de ferries et l’aménagement de 65 hectares de terre-pleins dont 45 hectares gagnés sur la mer. De nombreuses animations sont prévues à partir de 20 heures pour marquer l’ouverture du premier port français de voyageurs.

Jean-Claude Leroy, le président du conseil départemental du Pas-de-Calais, a posé la première pierre du futur centre aquatique de Lens ce mercredi 20 octobre. Soutenu à hauteur de 2 millions d’euros par le Département, le projet devrait voir le jour à l’été 2023, en face du stade Bollaert-Delelis. Cette nouvelle piscine olympique, « moderne et à haute performance énergétique » a été développée dans le cadre de la politique sportive de développement d’équipements de proximité pour les collèges et dans la dynamique des JO de Paris 2024.

Gérard Mulliez, le créateur d’Auchan peut respirer. Bien que retiré des affaires, il s’était méchamment insurgé contre un projet d’alliance entre Auchan et Carrefour. Le projet avait été initié par l’un des siens et plus généralement par l’Association familiale Mulliez (AFM) qui détient l’enseigne. D’où la colère du patriarche. Or, le comité stratégique de Carrefour vient de décider l’abandon du projet. Il estime qu’il est trop compliqué d’estimer la valeur des actifs du groupe familial, celui-ci n’étant pas coté en bourse. À son tour, le président de l’AFM, Barthélémy Guislain, ne cache pas sa colère et ses regrets. Pensez : si l’opération était parvenue à son terme, nous aurions vu émerger un empire commercial de 110 milliards d’euros de chiffre d’affaires avec un effectif de plus de 500 000 salariés.

Le député du Nord Alain Bruneel s’est réjoui d’une « première victoire » pour les urgences pédiatriques du Centre hospitalier de Douai qui vont à nouveau rouvrir le week-end en journée (de 9 h à 18 h), alors qu’elles étaient fermées depuis le 15 septembre, faute de médecins. Il appelle à poursuivre la mobilisation avec un nouveau rassemblement ce vendredi 15 octobre, à 18 h, devant l’établissement pour obtenir la réouverture totale du service.

« En 2021, moins de 10 % des 3,2 milliards de couches vendues sur notre territoire sont fabriquées en France » déplorent Kilian O’Neill et Geoffroy Blondel de Joigny, fondateurs de Naturopera. La PME française a donc choisi la ville de Bully-les-Mines, au sein de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin, pour y implanter la première usine de production de couches écologiques en France. Un choix stratégique pour cette entreprise qui souhaite à la fois participer à la redynamisation du territoire, mais aussi « bénéficier de la présence d’une main-d’œuvre qualifiée et compétente, issue d’un long héritage du savoir-faire industriel ». La nouvelle usine, d’une surface de 19 000 m², va se doter d’une première ligne en 2022 pour une capacité de production de 200 millions de couches par an, avant l’installation d’une seconde en 2024. Naturopera va par ailleurs multiplier par deux ses effectifs avec l’embauche d’une quarantaine de personnes d’ici l’année prochaine, et jusqu’à une centaine d’ici trois ans.

Ce samedi 17 octobre, les Jeunes communistes du Nord organisent leur première journée de formation. Elle se tiendra à l’Espace Paul-Éluard, à Roubaix, l’accueil se fera à partir de 14 heures. Animée par des camarades de la Fédération du Nord du MJCF, elle entame une longue série de formations. Le thème abordé ce jour sera : « la philosophie marxiste. » La formation est gratuite et ouverte aux non-adhérents du MJCF.

Président du parc départemental d’Olhain depuis 2011, Bernard Cailliau (ex-PS) a cédé sa place à Ludovic Idziak (divers gauche), 47 ans. Conseiller départemental et maire de Calonne-Ricouart, il aura à cœur de mener à bien les projets en cours (belvédère, golf de 18 trous, plantation de vignes). Conçue dans les années 1970, la base de loisirs emploie une cinquantaine de salariés et 80 saisonniers l’été. Elle revendique 700 000 visiteurs par an.

L’activité du centre national de la mer, Nausicá, a chuté de moitié en 2020 et le bilan laisse apparaître un déficit de 5 millions d’euros. Le centre a réalisé 13 millions de recettes pour 18 millions de charges. Le maire de Boulogne-sur-Mer, Frédéric Cuvillier, explique ce résultat par les fermetures durant la pandémie de Covid, la limitation des jauges, la diminution de la clientèle étrangère. Selon lui, la structure va rechercher des capitaux externes. Elle poursuit sa recapitalisation et son développement. Des actionnaires privés vont donc permettre une augmentation du capital. L’an dernier, la communauté d’agglomération du Boulonnais avait apporté une aide d’urgence de 4 millions d’euros. Rien ne dit qu’elle remettra la main à la poche cette année. Une note d’espoir : la fréquentation reprend depuis ces derniers mois. En fin de saison estivale, une hausse de 5 % a été constatée.

C’est, en millions d’euros, la subvention qu’accorde l’État pour la création de lignes de bus à haut niveau de service dans la métropole lilloise et de nouvelles lignes de tramway entre d’une part Wambrechies, Lille-Europe et Hallennes-lez-Haubourdin, d’autre part entre Roncq, Herseaux et Hem.