L'actu sous forme de brèves

Dans un tract commun, le PCF et EELV dénoncent la décision du maire de Lezennes d’armer la police municipale de tasers et d’armes à feu. Cette décision, disent-ils, n’a pas été votée en conseil municipal et n’a pas fait l’objet de concertation avec les citoyens. « La mission de la police municipale n’est pas de suppléer à la police nationale, lit-on dans le document pour qui « mettre une arme dans les mains de nos fonctionnaires municipaux ne fera que dégrader davantage la confiance de la population envers sa police.  »

Après la mobilisation interprofessionnelle du 18 octobre, la CGT Fapt 59 a appelé à la mobilisation le personnel des entreprises des activités postales et de télécommunication. Les revendications portent sur l’augmentation des salaires, des pensions et des minima sociaux, l’amélioration des conditions de travail avec l’embauche des salariés précaires, l’égalité hommes/femmes, le droit de partir à la retraite à 60 ans à taux plein, le respect du droit de grève et de revendiquer.

Lorsqu’il réduit ses effectifs et abandonne la présence physique au profit du seul numérique, le service public perd en accessibilité. Même les personnes sachant se débrouiller sur internet s’arrachent parfois les cheveux pour faire aboutir une démarche ou obtenir une explication qu’un employé joint par téléphone où, de derrière son guichet, aurait rapidement fournie. Dès lors, un boulevard s’ouvre pour des sociétés privées se proposant de faciliter la tâche des citoyens. C’est le cas pour les cartes grises depuis que les préfectures ont fermé leurs guichets, mais pas que. Ainsi, le site allocs.fr se fait fort de vous dire si vous êtes éligible ou pas à des aides sociales en effectuant les recherches à votre place. Sauf que ce service n’est pas public et que le droit de connaître ses droits devient, dans ce cas, payant. Pour savoir si vous pouvez accéder au RSA, il vous en coûtera 29,90 euros ! La misère devenue un filon...

C’est le taux d’emploi des 60-64 ans en France (rapport Dares, avril 2022). Reporter le départ à la retraite à 65 ans allongerait donc la durée du chômage et augmenterait le nombre de chômeurs.

Premier secrétaire de la Fédération PCF du Pas-de-Calais de 1954 à 1963, Jean Ooghe, 94 ans, est à l’initiative d’un livre mémorial retraçant l’itinéraire des victimes de la répression nazie dans les Landes où il s’est installé en 1990 après un passage dans l’Essonne dont il fut sénateur. Un travail titanesque qui a demandé à cet ancien résistant de Billy-Montigny des années de recherches. Cet ouvrage lui offre l’occasion d’évoquer des évènements majeurs de la Seconde Guerre mondiale comme l’opération Barbarossa ou la Bataille de Stalingrad. Une attention particulière y est portée à la grande grève des mineurs de Mai-Juin 1941. « Le temps qui passe menaçant d’enfouir dans les brumes de l’oubli, le souvenir d’une épopée qui fut l’un des principaux moments du combat des patriotes pour la reconquête de la libération de la France. L’Etat s’honorerait en prenant l’initiative de l’érection d’un mémorial national en hommage aux Gueules noires de Mai – Juin 1941 », estime Jean Ooghe.

• Le livre mémorial de la Résistance landaise. 20 euros. Renseignements auprès de Jean Ooghe au 06 43 44 86 54.

En Février 1941, de sa chambre à Montpellier où il s’était réfugié Pierre Soulages entendit un immense brouhaha de voix venu de la rue. « J’ai cru entendre le slogan « du pain...du pain » (nous en manquions). J’ai pensé au début de la révolte  ». ll se précipite hors de chez lui et il découvre des milliers de personnes scandant en réalité le nom de Pétain accompagné par le dictateur Franco meurtrier de la jeunes république espagnole. «  Ce fut pour moi un choc terrible » explique Pierre Soulages. Plus tard aux cotés d’autres patriotes il participa à l’action contre les nazis aidant le pays à recouvrer la lumière. La lumière fut l’obsession de cet artiste hors norme. La lumière, il la fit jaillir du noir qu’il considérait comme sa matrice et sa source. Pierre Soulages s’est éteint à l’âge de 102 ans. Il a tracé inlassablement un sillon inédit s’attirant la reconnaissance des plus grandes institutions culturelles nationales et internationales. La semaine dernière, il était encore représenté au salon international d’art contemporain Paris + Art Basel, aux côtés de Picasso ou de Kandinsky, ainsi que de la jeune scène émergente. Le musée éponyme de Rodez et l’abbatiale Sainte-Foy de Conques, où figure 100 vitraux réalisés par l’artiste sont deux lieux incontournables pour découvrir ou approfondir une œuvre en tous points monumentale.

L’association France Cuba Lille Métropole appelle à un rassemblement ce mercredi 2 novembre, place Rihour, alors que se déroule l’Assemblée générale de l’ONU ces 2 et 3 novembre. Il s’agit de dire Non, une fois encore, au blocus américain contre Cuba.«  Depuis 30 ans, explique l’association, l’ONU vote pour une résolution sur "la nécessité de mettre fin à l’embargo économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba’’, le texte réaffirmant " l’égalité souveraine des états, la non-ingérence dans leurs affaires intérieures et la liberté du commerce international. » À chaque fois, observe France Cuba, le texte est adopté à l’unanimité moins deux voix : celles des États-Unis et d’Israël. Les conséquences pour Cuba sont énormes pour l’économie, l’industrie, la santé, l’agriculture.

Le tribunal administratif de Lille a annulé les arrêtés pris par le Préfet interdisant, depuis 2020, les distributions gratuites, par les associations, de boissons et denrées alimentaires aux migrants échoués à Calais. Le tribunal a jugé que la dignité des personnes était atteinte et que l’État français se trouvait en infraction avec le préambule de la Constitution et la Convention européenne des droits de l’homme. Une victoire certes que cette annulation, mais qui n’efface pas la colère. Il aura fallu « une bagarre juridique de deux ans pour pouvoir donner à boire et à manger à des personnes à la rue », a commenté Juliette Delaplace de l’association Caritas. Deux ans en effet, c’est à dire largement le temps de crever de faim et de soif pour celles et ceux qui fuient la misère ou la guerre au péril de leur vie. Comment certains décideurs politiques parviennent-ils encore à se regarder dans la glace, le matin, en se rasant, on l’ignore.

C’est l’augmentation moyenne des rémunérations2021 (en moyenne 6,58 millions d’euros par an) des patrons du CAC 40.Les 10 % revendiqués par les salariés de Totalparaissent, à côté, bien modestes.

À Fieldturf Tarkett spécialisée dans la fabrication de gazon synthétique, les salariés de la production ont repris le travail après une semaine de grève. « Nous avons obtenu la prime du pouvoir d’achat, mais son montant ne nous a pas été précisé. Grévistes ou non, l’ensemble des salariés la percevront. La direction a aussi accepté d’avancer la date de la première réunion portant sur la NAO », commente Sylver Sicot de la CGT à l’origine de ce mouvement. Dans le cadre de cette négociation qui se poursuivra le 8 novembre, le syndicat revendiquera «  une augmentation de salaire de base de 10 % et l’obtention de primes diverses (de poste, kilométriques)  ». Ce mercredi, l’UL CGT de Bruay a négocié le protocole d’accord préélectoral en vue du renouvellement du comité social et économique. « Pour la première fois, la CGT présentera une liste dans le collège ouvrier », se félicite Cédric Théret, le secrétaire général de l’UL CGT de Bruay.

Le maire de Seclin a signifié mercredi au secrétaire général de l’UL CGT son intention de résilier la convention d’occupation du bâtiment public que l’Union locale de Seclin et environ occupe place Saint-Piat depuis le 18 septembre 1967. Le Premier magistrat a par ailleurs précisé que les charges du bâtiment durant les trois mois de préavis seraient facturées au syndicat... et qu’il n’avait pas de local de remplacement à proposer.Réuni en séance extraordinaire lundi 24 octobre, la Commission exécutive de l’UL CGT « a décidé de tout faire pour que les salariés, les citoyens, les retraités, les précaires et privés d’emploi des 47 communes sur lesquelles rayonne l’Union Locale CGT de Seclin et Environs conservent leur lieu de défense de leurs intérêts  ».

Le 5 juillet dernier, en provenance des comités locaux de Mazingarbe, Barlin, Le Portel et Blériot-Sangatte du Secours populaire, 52 enfants ont assisté à la 4e étape du Tour de France remportée à Calais par le Belge Wout Van Aert. Postés à Sangatte, ils ont assisté au passage des coureurs et participé à des ateliers ludiques (BMX, rugby sur plage, judicode, etc.) «  au cours d’une journée merveilleuse. Deux gamins n’étaient jamais allés à la mer », révèle Jean-Paul Courchelle en charge de son organisation pour l’association caritative. Portée par l’ASO, la société organisatrice de la Grande Boucle, cette initiative s’inscrivait dans le cadre de son programme « L’Avenir à vélo » qui vise à promouvoir la mobilité à bicyclette. L’ASO avait alors promis d’offrir un vélo et un casque à chaque participant. Vendredi dernier, onze jeunes Barlinois ont profité de ce bien joli cadeau lors d’une cérémonie organisée en présence notamment de Dominique Thorez, le secrétaire général du Secours populaire du Pas-de-Calais.