L'actu sous forme de brèves

Du 1er au 30 juin dernier, le « Challenge métropolitain du vélo » organisé par la MEL pour la troisième année consécutive a mis en compétition 3 275 métropolitains réunis dans 260 équipes. C’est celle de la ville de Marcq-en-Baroeul qui est arrivée première au classement avec un total de 25 870 km parcourus en un mois, juste devant celle du CHU de Lille et d’Auchan Red Birds. Avec un total de 600 533 km parcourus au total au cours du mois, les participants (qui étaient aussi plus nombreux) ont fait 10 % mieux que l’année précédente.

Afin de faciliter les déplacements inter-régionaux entre les Hauts-de-France et le Grand Est, un accord a été signé fin août afin de garantir la réciprocité tarifaire entre les quatre départements de Champagne-Ardenne (Ardennes, Aube, Marne,Haute-Marne) et les cinq départements des Hauts-de-France. Effective dès le 1er septembre 2020, « cette réciprocité tarifaire va grandement faciliter le quotidien des usagers et leur permettre de se déplacer plus sereinement pour rejoindre leurs lieux de travail ou de vie » ont indiqué les deux présidents de Région dans un communiqué commun.

Le 28 août dernier, le gouvernement a ligne à grande vitesse permettant de relier l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle à la Picardie. Dans un communiqué, le CESER Hauts-de-France a salué cette décision qu’il considère comme un « projet majeur pour l’économie des Hauts-de-France », rappelant qu’il « contribuera à renforcer l’attractivité et le dynamisme des territoires de l’Amiénois, du Sud des Hauts-de-France et du Nord-Est du Val d’Oise, tout en favorisant le report modal vers le ferroviaire dans une perspective de développement durable ».

La Convergence nationale du rail a plaidé auprès du PDG de SNCF Voyageurs, Christophe Fanichet, pour un retour des trains de nuit. Si elle salue les annonces du gouvernement concernant le retour des lignes Paris-Nice et Palombe Bleue (entre Paris et Tarbes) qui avaient été supprimées en 2017 malgré les protestations des usagers, elle déplore en revanche que « les trains de nuit ont été réduits à une offre squelettique et figurent toujours parmi les premiers à être supprimés en cas de perturbation sur le réseau ferré ». Or, les trains de nuit bénéficient de nombreux atouts « collectifs et individuels » : économie d’une nuit d’hôtel pour les usagers, alternative à l’aérien pour les longues distances, desserte des gares négligées, coût d’investissement peu élevé pour rétablir les lignes car les trains n’ont pas besoin d’y circuler à grande vitesse, etc. Elle appelle donc au «  retour à un réseau finement maillé de trains de nuit pour toutes les longues distances » ainsi qu’une réflexion sur les « projets de coopération avec les opérateurs ferroviaires des pays voisins » afin de créer des liaisons transfrontalières. Enfin, elle appelle l’État à soutenir ces investissements face à la « concurrence déloyale » de la part des « compagnies aériennes à bas coût » et des « autocars à longue distance ».

L’association Vélowomon vient de lancer une « boîte à vélow » rue du 8 mai 1945, près du parking de la Halle Canteleu, à Villeneuve d’Ascq. Ce projet pilote a pour objectif de démocratiser l’usage et la pratique du vélo cargo, un modèle de vélo particulier qui permet, grâce à un box installé à l’avant, de transporter des enfants, des courses ou des charges lourdes ce qui en fait une véritable alternative à la voiture. Mais ces vélos coûtent cher, alors, pour en démocratiser l’usage, l’association propose un service innovant de location en libre-service via cette « boîte à vélow ». En selle !

Mehmet Yalcin vivait à Bordeaux depuis 15 ans avec sa femme et ses trois enfants. Il réclamait l’asile politique en raison des menaces dont il fait l’objet en Turquie. L’asile lui a été refusé et il a été ensuite la victime d’un véritable acharnement de la part de la préfecture de Gironde. Il a été placé en rétention administrative avant l’annulation de cette mesure par le tribunal. La préfecture a alors demandé son assignation à résidence, également rejetée par la justice. Il a finalement été arrêté le 16 septembre à son domicile par 20 policiers, devant sa femme et ses enfants. Transféré à Orly, il aurait été reconduit en Turquie ce 22 septembre. « Cette expulsion est illégale en plus d’être immorale, l’obligation de quitter le territoire de Mehmet Yalcin faisant l’objet d’un recours suspensif », expliquent les Jeunes communistes du Nord dans un communiqué. « Le gouvernement français doit arrêter de violer la loi, les droits de l’homme les plus élémentaires et doit cesser de se rendre complice du nationalisme turc ! » dénoncent-ils.

Placée en redressement judiciaire, l’entreprise de fil à tricoter Phildar (Neuville-en-Ferrain) était en quête d’un repreneur depuis cet été. Le tribunal de commerce de Lille a opté pour Éric Vandendriessche, son dirigeant depuis décembre 2019. Son dossier, porté par PP Yarns & Co, avait l’avantage sur les deux autres (Mondial Tissus et Kindy) d’apporter 12 millions d’euros via 25 actionnaires issus pour partie de la famille Mulliez. Sur les 203 salariés, seuls 86 sont repris et 15 magasins sont gardés sur 101. Éric Vandendriessche compte en effet se positionner davantage sur internet et sur le « fait soi-même » en abandonnant le prêt-à-porter. Les 117 salariés licenciés recevront une prime de 5 000 euros par tranche de cinq ans d’ancienneté, soit un maximum de 20 000 euros. Des offres de reclassement sont par ailleurs proposées dans des entreprises de la galaxie Mulliez (Pimkie, Grain de malice, RougeGorge). Le siège devrait être réimplanté à Roubaix, la ville où l’entreprise a été créée.

Lundi 14 septembre, le conseil municipal de Grenay a voté une motion pour réclamer à Emmanuel Macron de prendre un arrêté d’expulsion du territoire national envers Georges Ibrahim Abdallah. Christian Champiré, maire de Grenay, a rappelé que c’était la condition préalable pour qu’il puisse renouveler sa demande de libération, rappelant qu’il était « attendu chez lui par de très nombreux Libanais » qui l’ont fait savoir lors des visites du président au Liban.

À Lille, l’Anacr du Nord organise une cérémonie d’hommage aux 25 patriotes otages fusillés par les nazis les 15 et 26 septembre 1941 à la citadelle de Lille ce samedi 26 septembre à 11 h. Rendez-vous avenue du 43ème Régiment d’Infanterie. Le port du masque sera obligatoire. Infos : 06 82 04 63 76. > La cérémonie organisée par l’Anacr du Pas-de-Calais en hommage aux résistants exécutés par les Allemands au Mur des fusillés aura lieu ce dimanche 27 septembre à partir de 10 h à la citadelle d’Arras. Un maximum de 150 personnes seront auto- risées à y participer en l’absence d’harmonies. Renseignements auprès de Bernard Belgeulle au 03 21 73 48 83.

Les professionnels du grand âge et de la dépendance désespèrent de voir aboutir le projet de loi pour l’autonomie. Si Emmanuel Macron l’avait porté parmi ses priorités, le texte annoncé pour début 2019 vient d’être repoussé pour la troisième fois après six rapports et 500 propositions. « Il semble visiblement plus important de présenter une loi sur le séparatisme que sur le grand âge », déplore Luc Broussy, directeur du Mensuel des maisons de retraite. Cette absence de réforme serait responsable des décès liés à la Covid, des 3 000 morts par an de la canicule et des 10 000 de la grippe selon l’Association des directeurs au service des personnes âgées.

C’est la part de fibres tirées de vêtements usagers dans le t-shirt que viennent de lancer le Centre européen des textiles innovant de Tourcoing (CETI) et la marque Okaïdi, spécialisée dans le vêtement pour enfants (Roubaix). Les 40 % restant sont du coton vierge issu de l’agriculture biologique.

Jeudi 24 septembre, les sept officiers de la capitainerie du port de Calais ont déposé un préavis de grève pour une durée de 24 heures reconductible. Une action qui a pour conséquence le blocage complet de la circulation des navires dans le port puisqu’ils jouent le rôle de régulateurs du trafic. Ils réclament depuis deux ans l’égalité de traitement, notamment salarial, avec leurs homologues des ports maritimes français (Dunkerque, Bordeaux, Le Havre...), et notamment le versement d’une prime de quelques milliers d’euros par an, dont ils sont les seuls à ne pas avoir bénéficié cette année.