L'actu sous forme de brèves

Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, annonce triomphalement que 50 communes françaises « ont été retenues pour accueillir un service des finances publiques ». Parmi elles : Béthune et Lens (62), Denain (59), Château-Thierry et Laon (02). Dans un communiqué, le ministère rappelle qu’un appel à candidatures avait été lancé le 17 octobre 2019 auprès des collectivités locales souhaitant accueillir un service. Pour Gérald Darmanin, il s’agit « de rapprocher les administrations de nos concitoyens ». Il veut ainsi répondre à « la crise de confiance envers l’État des populations éloignées des grandes agglomérations » et à la « disparition de certains services publics ». Sans autre précision, le communiqué ministériel évoque des « locaux moins chers que dans les grandes métropoles ». En fait, cette déconcentration est un des éléments du plan Darmanin dénoncé par les agents : démantèlement de services, déplacements géographiques, réduction drastique d’effectifs (de 18 000 à 25 000) d’ici 2022.

Le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, annonce triomphalement que 50 communes françaises « ont été retenues pour accueillir un service des finances publiques ». Parmi elles : Béthune et Lens (62), Denain (59), Château-Thierry et Laon (02). Dans un communiqué, le ministère rappelle qu’un appel à candidatures avait été lancé le 17 octobre 2019 auprès des collectivités locales souhaitant accueillir un service. Pour Gérald Darmanin, il s’agit « de rapprocher les administrations de nos concitoyens ». Il veut ainsi répondre à « la crise de confiance envers l’État des populations éloignées des grandes agglomérations » et à la « disparition de certains services publics ». Sans autre précision, le communiqué ministériel évoque des « locaux moins chers que dans les grandes métropoles ». En fait, cette déconcentration est un des éléments du plan Darmanin dénoncé par les agents : démantèlement de services, déplacements géographiques, réduction drastique d’effectifs (de 18 000 à 25 000) d’ici 2022.

Christian Champiré, maire de Grenay, a offert à l’ambassadeur de Pologne une réplique (en polonais) de la plaque posée au rond-point Edward-Gierek inauguré en août dernier. Il lui suggère que cette plaque « retrouve sa place à Sosnowiec où elle aurait malencontreusement disparu ». En mars 2019, le régime a ordonné la débaptisation du rond-point Gierek, dans cette ville de Silésie dont est originaire le syndicaliste expulsé de France en 1934, et futur dirigeant de la Pologne populaire.

Lundi 27 janvier, avant le début des épreuves communes de contrôle continu (E3C) du bac, les enseignants du lycée Baudelaire (Roubaix) ont organisé une soupe populaire et contestataire devant l’établissement. Ils ont dénoncé la philosophie de la réforme (qui instaure un « bac local ») et son organisation, différente d’un établissement à l’autre, et donc facteur d’inégalités. « Ici, regrette Thiphaine Colin (Snes Fsu), il n’y a pas de suspension des cours pendant la semaine d’épreuves. Les élèves sont stressés. Les enseignants doivent corriger sur écran sans bénéficier d’heures spécifiques » et pour une rémunération dérisoire.

Le PCF dénonce l’irresponsabilité de Donald Trump qui qualifie de plan de « paix » un projet « dont la seule issue présentée aux Palestiniens est la création de “bantoustans” sans aucune continuité territoriale et sans souveraineté ». Le soutien apporté par le président Macron montre une « allégeance à l’hégémonie de la Maison Blanche » et une négation de la Charte des Nations unies. Le PCF rappelle que « la France s’honorerait de proclamer fermement qu’aucune paix ne peut se faire si le droit international et les résolutions de l’ONU ne sont pas respectés  ». Seule la reconnaissance de l’État de Palestine dans ses frontières de 1967 et avec Jérusalem Est comme capitale « peut permettre la construction d’un avenir pour les deux peuples, israélien et palestinien ». Le PCF apporte tout son soutien et sa solidarité au peuple palestinien méprisé et aux progressistes israéliens qui luttent pour la paix, la démocratie et la justice en véritables acteurs de l’avenir de leur pays. Au nom du groupe de Douai de l’Association France Palestine Solidarité (AFPS) et de l’AFPS Nord-Pas-de-Calais, Jean-François Larosière, vice-président de l’AFPS Nord-Pas-de-Calais, a appelé à signer la pétition intitulée "Nous ne laisserons pas la Palestine disparaitre de la carte !" afin de « réagir à la négation israélo-étasuniène du peuple palestinien et de ses droits que constitue le plan Trump ».

Clément Démarez, militant CGT, ancien conseiller municipal de la ville de Caudry de 1983 à 1995, est décédé vendredi 24 janvier à l’âge de 75 ans. Également engagé dans le sport (football), il a distribué le journal Liberté chaque dimanche pendant de nombreuses années. L’équipe de Liberté Hebdo adresse à son épouse, sa famille et tous ses proches ses plus sincères condoléances.

Un citoyen apolitique a souhaité donner de son temps pour aider les personnes qui le souhaitent à signer le référendum contre la privatisation des aéroports de Paris. Il tient une permanence en mairie de Marquillies les samedis 1^er, 8 et 15 février de 10h à 12h. Pour vous inscrire, munissez-vous de votre carte d’identité ou passeport et prenez connaissance de votre commune d’inscription électorale. Ouvert à tous, quelle soit votre commune d’origine.

La mobilisation dans l’enseignement primaire repart à la hausse. 84 écoles du Nord et du Pas-de-Calais ont déclaré 100 % d’enseignants grévistes pour le vendredi 24 janvier. Elles n’étaient que 25 le 16 janvier dernier.

Dans l’enseignement secondaire, la mobilisation se poursuit contre la réforme du bac. Elle s’est traduite dans la région par quelques blocages des premières épreuves communes de contrôle continu (E3C) comme au lycée Noordover de Grande-Synthe ou au lycée Faidherbe de Lille. Dans ce dernier, « un tiers des lycéens concernés a refusé de passer ces épreuves », affirme Stéphane Enjalran, secrétaire national de l’Union syndicale solidaire. Mais d’autres actions sont menées : grève des corrections, manifestations avec nez de Pinocchio et pipeaux devant les rectorats, appel à répondre massivement aux mobilisations intersyndicales nationales.

Les soignants sont 54 % à se dire mécontents à l’hôpital. Depuis la création du baromètre, ce niveau de souffrance au travail n’a été observé qu’une seule fois, en juin 2019. En comparaison, près de 80 % des Français se disent satisfaits au travail. Ce mal-être se fait surtout ressentir auprès des infirmiers ou des aides-soignants.

Quelques milliers de manifestants ont défilé samedi dernier après-midi à Paris, à l’appel des Gilets jaunes, en scandant des slogans anti-Macron, anti-policiers ou contre la réforme des retraites. Le rassemble- ment a été marqué par des tirs de gaz lacrymogène et des interpellations, selon l’AFP, au nombre de 32. Parti de la Porte de Champerret aux alentours de 11 h pour cette 62^e journée de mobilisation, le cortège était encadré par un important dispositif policier. La situation s’est particulièrement tendue entre les places de la République et de la Bastille, où la police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades de désencerclement, vers 16 h. Cela veut dire 62 semaines. Si l’on ajoute la durée record du mouvement social contre la réforme des retraites, le macronisme est en fait dans une guerre sociale permanente, plus ou moins à bas bruit, contre l’ensemble ou presque des citoyens.

Les Jeunes communistes du Nord et la Fédération PCF ont organisé une soirée de soutien aux grévistes et contre le projet de réforme du système de retraite. Une tribune réunissant des syndicalistes (Cargill Haubourdin, hospitaliers, université de Lille, UD CGT...) et des politiques (Karine Trottein pour la Fédération communiste et Léon Deffontaines, secrétaire national du MJCF) a permis d’insister sur leur volonté de lutter pour plus de justice sociale.