En début d’année l’agenda de l’usine d’Arc France, à Arques (62) était plein. Mais le géant du verre n’a pas été épargné par la crise et a vu son chiffre d’affaires chuter de 70 %, notamment à cause de la fermeture des frontières et des magasins qui a interrompu brutalement la production de 50 % de ses fours. Des pertes considérables, qui ne leur permettront pas d’atteindre les 490 M € attendus pour la fin de l’année. Le chômage partiel et le prêt de l’État ne sont pas suffisants pour combler le déficit. « Compte tenu de la crise, on table sur 397 millions d’euros. », soit 100 M€ de moins que prévu affirme Tristan Borne, PDG de l’usine.
En début d’année l’agenda de l’usine d’Arc France, à Arques (62) était plein. Mais le géant du verre n’a pas été épargné par la crise et a vu son chiffre d’affaires chuter de 70 %, notamment à cause de la fermeture des frontières et des magasins qui a interrompu brutalement la production de 50 % de ses fours. L’entreprise avait prévu un chiffre d’affaires de 40 M € en avril. Finalement, ce sont 12 M € qui ont été réalisés. Idem pour le mois de mai (16 M € contre 39 M € initialement prévus). Des pertes considérables, qui ne leur permettront pas d’atteindre les 490 M € attendus pour la fin de l’année, une somme calquée sur le chiffre d’affaires de 2019. Pourtant, l’usine a repris du service depuis le 11 mai, elle a même recruté une cinquantaine de personnes. Cependant, tout cela ne suffit pas, le chômage partiel et le prêt de l’État ne sont pas suffisants pour combler le déficit. « Compte tenu de la crise, on table sur 397 millions d’euros. », soit 100 M€ de moins que prévu. Pour Tristan Borne, PDG de l’usine, il n’y aura pas de retour à la normal avant longtemps.