L'actu sous forme de brèves

737 communes ont élu leurs maires au 1er tour. 109 listes, regroupant 2 697 candidats, ont été enregistrées pour les 39 communes de plus de 1 000 habitants qui font l’objet d’un second tour et 1 349 candidatures individuelles pour les 114 communes de moins de 1 000 habitants du département.

La campagne électorale en vue du second tour de scrutin sera officiellement ouverte le lundi 15 juin 2020. Dans les communes de 1 000 habitants et plus, l’ordre des emplacements d’affichage retenu pour le premier tour est conservé entre les listes restant en présence. Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les emplacements d’affichage sont attribués dans l’ordre d’arrivée des demandes des candidats en mairie avant le mercredi 24 juin à 12 heures.

Construites dans les années 60-70, les résidences universitaires de la Cité scientifique sont particulièrement vétustes, une situation connue mais que le confinement a encore davantage mis en lumière. Notamment pour les étudiants étrangers, contraints de vivre dans des conditions insalubres dans les résidences aux loyers les plus modérés, comme l’avait montré un article de Mediapart en février dernier.Dans un communiqué, la préfecture du Nord annonce qu’un partenariat entre l’État et la Métropole européenne de Lille (MEL) a été formalisé vendredi 5 juin dans le but d’assurer la rénovation des quatre derniers bâtiments qui nécessitent d’être réhabilités sur le campus (bâtiments M et O de la résidence Bachelard, et G et H de la résidence Boucher). Les deux institutions s’engagent à financer la rénovation de ces bâtiments gérés par le Crous jusqu’à un montant de 24 millions d’euros sur cinq ans, ce qui devrait permettre de finaliser le processus de réhabilitation engagé depuis plusieurs années sur le site

Mardi 9 juin, les députés communistes à l’Assemblée nationale ont déposé une demande de commission d’enquête visant à « mesurer et prévenir les effets de la crise de la Covid-19 sur les enfants et la jeunesse » et notamment les conséquences du confinement sur le plan psychologique, les conditions de vie et les études des jeunes générations. En effet, ils estiment que « la commission d’enquête mise en place par la majorité n’examinera pas les effets de la crise sanitaire sur les enfants, adolescents et jeunes adultes de notre pays » alors même que « la Covid-19 pourrait avoir des effets dévastateurs sur le futur de notre jeunesse ». Cette commission d’enquête, sous la responsabilité de Marie-George Buffet, permettrait de formuler des propositions pour prévenir les conséquences négatives identifiées. Les députés ont exercé leur droit de tirage. On rappelle que leur précédente demande d’ouverture d’une commission d’enquête sur la gestion de la crise sanitaire avait été écartée, par un jeu de calendrier, au profit de celle des Républicains et de LREM.

Samedi 6 juin à Lille, ils étaient plus de 2 000 à défiler pour exprimer leur mécontentement et exiger la fin des violences policières et des crimes racistes. Après le mouvement contre la réforme des retraites en début d’année et depuis le déconfinement, c’est la première grande manifestation à laquelle on assiste, et ce n’est sans doute pas la dernière puisque les appels à la mobilisation se poursuivent. Dans l’ensemble assez jeunes, les manifestants ont montré l’existence d’une forte demande d’expression publique sur les problèmes sociétaux qui traversent la France. Quelques altercations avec la police ont émaillé l’ambiance bon enfant en fin de manifestation.

Jeudi 28 mai, les élus communistes ont enfin pu prendre place au conseil municipal aux postes suivants : David Audin, adjoint délégué au développement social, à l’inclusion et aux solidarités, Yannick Andrzejczak, conseiller délégué à la transition environnementale, Patrick Deruelle, conseiller délégué à la sécurité, ainsi que Ludovic Tonneau, Roger Cyburski et Stéphanie Carpentier, conseillers municipaux. Ils rappellent que leur engagement sera « tourné vers la population » avec les mêmes valeurs que celles défendues pendant la campagne.

À partir du 15 juin, toutes les Caf du Nord reprennent progressivement l’accueil du public sur rendez-vous, dans le respect des règles sanitaires et de la distanciation physique. Pour rencontrer un conseiller, il faudra prendre rendez-vous sur le site de la Caf, sur une borne extérieure ou chez les partenaires de proximité. Lors du rendez-vous, il est demandé de venir seul, à l’heure précise, avec tous les documents nécessaires et munis de son propre stylo et d’un masque.

Plus d’infos : http://www.caf.fr/allocataires/caf-du-nord/accueil.

Exceptionnellement et en accord avec les présidents de groupe, le conseil municipal se déroulera sans aucun public afin d’assurer la tenue de la réunion dans des conditions conformes aux règles sanitaires en vigueur, dans une configuration restreinte en présence de 21 élus, vendredi 12 juin, dès 17 h dans le Grand Carré Pierre-Mauroy de l’Hôtel de Ville. Ce conseil sera notamment l’occasion de présenter le compte administratif pour l’exercice 2019.

« Marles autrement », la liste conduite au premier tour par l’ex-maire de Beugin, Irène Lignier, avait réalisé 14,4 %. Pour le second, elle fusionne avec la liste RN arrivée en seconde position avec 31,97 % des voix au premier tour. Elle a obtenu dix places sur la liste et trois postes d’adjoint en cas de victoire. Le curieux attelage se dit apolitique. Forcément.

Aucune des trois listes arrivées en tête au premier tour n’a pu ou voulu s’associer aux autres. L’alliance entre Martine Aubry et les Verts semble consommée. Ces derniers préfèrent apparemment une logique d’opposition plutôt que de rassemblement pour le second tour ; contrairement à ce qui se passe à Paris. Du côté de LREM, on ne se frotte pas trop fort les mains de cette triangulaire. L’ex-directrice de cabinet de Martine Aubry est omniprésente sur les réseaux sociaux. Après avoir refusé du pied la proposition de fusion du malheureux Marc-Philippe Daubresse, elle ne peut compter désormais que sur ses propres troupes. À Bordeaux et Lyon notamment, les marcheurs ont tombé les masques en s’alliant avec la droite traditionnelle. La fin de partie s’annonce rude pour ces « nouveaux » politiciens. Pour les insoumis Lillois, hors-course désormais, « pas une voix ne doit aller à Violette Spillebout ». Ce qui n’est pas pour déplaire à Martine Aubry, attaquée de toutes parts, mais qui semble la seule capable de tenir les rênes solidement à gauche pour Lille.

96 communes dans le Nord sont concernées par le deuxième tour le 28 juin, si les conditions sanitaires le permettent. La clôture des dépôts de liste était fixée au mardi 2 juin. Dans 61 communes de 1 000 habitants et plus, 199 listes avaient obtenu au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour et pouvaient se maintenir au second tour. Il y a eu 16 fusions de listes et 12 retraits de liste. En tout, il y aura en lice 174 listes pour un total de 4 816 candidats. Pour les communes de moins de 1 000 habitants, 35 sont concernées par un second tour, les 652 candidats présents au premier tour et non élus sont automatiquement reconduits pour le second tour. À Willies, le nombre de candidats au premier tour était insuffisant pour permettre l’élection du conseil municipal complet. Trois candidatures complémentaires ont été déposées.

Le conseil municipal du 8 juin doit statuer sur la privatisation de 10 000 m² de l’Abbaye Saint-Vaast et sa transformation en hôtel de luxe 5 étoiles, pour le groupe privé international Marriott. La section PCF s’inquiète de ce projet et demande au maire « de bien vouloir surseoir à toute décision définitive avant d’avoir, par exemple, constitué et consulté une commission représentative de tous les courants de pensée arrageois, y compris l’association Les Amis de l’Abbaye Saint-Vaast ». Des craintes sur la fiabilité du projet se font sentir d’autant plus qu’un 4 étoiles, l’Hôtel d’Angleterre, a dû mettre la clé sous la porte. L’avenir du musée, de la médiathèque, du jardin de la Légion d’honneur ou l’accès au parking sont au cœur des questions posées tout comme les conséquences sur l’emploi et le personnel. Les communistes s’inquiètent aussi de la formation et de l’éducation des jeunes Arrageois avec un taux de chômage supérieur à 15 % (chiffres Insee 2016) dans un contexte où la crise du Covid-19 n’a pas encore montré tous ses sinistres effets.